dimanche 27 juin 2010

C’EST QUOI LE PROBLÈME ?


Les croyants et les croyantes commandent[1] le convenable[2] et proscrivent[3] le blâmable.[4]
C’est un Enseignement du Message d’Allah.
Sous l’influence d’achachaytaane, l’ennemi évident,[5] des musulmans et des musulmanes ont du mal à saisir la portée de cet Enseignement du Message d’Allah.
Ils reprochent alors aux croyants et aux croyantes de ne pas accepter les individus tels qu’ils sont, de vouloir la contrainte, de s’opposer à l’élargissement du champ d’exploration, de rejeter l’esprit critique, de refuser le dialogue, de ne pas respecter l’ouverture, de redouter le changement, d’être rigides, de faire preuve de suffisance et d’avoir la prétention de posséder la science infuse.[6]
Parfois, ces reproches proviennent de membres des familles[7] de ces croyants et de ces croyantes et compliquent encore plus la situation.
Lorsque les reproches sont fondés sur la méconnaissance de cet Enseignement du Message d’Allah, leurs auteurs, une fois éclairés, cherchent à se réformer conformément à ce que Allah aime et agrée.[8]
Mais il arrive que ces reproches signifient que des musulmans et des musulmanes tendent à ignorer ce qui ne leur convient pas[9] dans l’Enseignement du Message d’Allah et restent réticents au Rappel.
Ils saisissent n’importe quelle occasion pour créer, alimenter, entretenir la confrontation et la confusion.
Ils se sentent même « valorisés » en s’illustrant par des comportements négatifs et par des entêtements dans l’opposition à ceux et à celles qui veulent partager avec eux ce qui est positif.
Je sens que quelque chose d’humide coule sur mes joues et effleure mes lèvres.
J’aimerais tant que mes larmes, comme l’eau qui s’infiltre dans la terre pour atteindre les racines de l’arbre, irriguent encore et encore les graines de la Foi pour que germent partout les fleurs.
Les battements de mon cœur, au rythme de ceux des cœurs d’enfants à naître et de ceux du cœur de la mère glorifient Allah.[10]
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Qu’Allah guide les croyants et les croyantes à être fermes quant à l’Enseignement de Son Message, les aide à atteindre l’Unité dans Sa Voie et les éloigne des divisions de la voie d’achachaytaane.[11]


BOUAZZA


[1] Ya-e-mouroune.
[2] Alma’rouf.
[3] Yanhawne.
[4] Almounekar.
[5] S mon texte intitulé « L’ennemi ».
[6] L’énumération n’est pas exhaustive.
[7] Qui n’acceptent pas que leurs comportements préjudiciables ne soient pas cautionnés.
Ils recourent alors à une sorte de « rhétorique » qui nourrit des circonstances aggravantes.
[8] Le faux se dissipe et le Vrai se manifeste.
[9] L’Islam consiste à Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[10] Se reporter à mon texte intitulé « Sillon ».
[11] Voir :
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mercredi 23 juin 2010

LA VICTOIRE

Quelles que soient ses autres appellations à travers le temps et l’espace, le système des ténèbres, dit aujourd’hui « système bancaire », se prend pour le « maître du monde ».
S’agissant des « états » dans les pays dits « développés » ou autres, ce système fixe « les grandes orientations ».
Quant aux « états » dans les pays dits « sous-développés » ou autres, ils rivalisent pour se surpasser dans la servilité à ce système.
Par la Grâce du Maître des Univers,[1] les croyants et les croyantes[2] ont Résisté, Résistent et Résisteront à ce système.
C’est pourquoi tout a été fait, tout est fait et tout sera fait pour continuer à faire croire que « le progrès de l’humanité » impose qu’ils soient combattus.
Allah sort les croyants et les croyantes des ténèbres[3] à la Lumière.[4]



BOUAZZA

[1] Allaah (Dieu).
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] La voie d’achachaytaane (satan).
[4] Voir :
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lundi 21 juin 2010

RETOUR

« Toute âme[1] doit goûter la mort. Nous vous éprouvons par la tentation du mal[2] et du bien[3] et c’est à Nous que vous serez retournés ».[4]

[1] Nafs.
Kachriid traduit par : Toute créature vivante doit goûter la mort.
Pour lui, le mot Nafs « est autre chose que l’âme d’essence divine, donc immortelle, désignée par le mot Rouh. On pourrait comparer cette âme végétative à la phosphorescence ou au magnétisme acquis. C’est une propriété physique acquise par la matière au contact de l’âme ou souffle de vie. Cette propriété acquise disparaît lorsque le corps ne présente plus toutes les conditions requises pour la garder.
C’est Allaah (Dieu) Seul qui Est Vivant par Lui-Même et tous les autres êtres vivants ne le sont que par un souffle reçu de Lui. C’est pourquoi Allaah (Dieu) Seul Est Eternel et tout ce qu’Il a crée doit goûter à la mort. »
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Coran, Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 424 (sourate 21, Alanbiyaa-e, Les Prophètes, aayate 35), note de bas de page.
[2] Achcharr (le « r » roulé).
[3] Alkhayr (le « r » roulé).
[4] Alqoraane (Le Coran), sourate 21 (chapitre 21), Alanbiyaa-e, Les Prophètes, aayate 35 (verset 35).
Voir :
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dimanche 20 juin 2010

AU LONG DE LA ROUTE



Des arbres défilent.[1]
L’autocar[2] roule en direction de la Hollande.[3]
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Me voilà adolescent au Mghrib[4] où il m’arrivait d’utiliser ce moyen de transport.
À cette époque, je ne pensais pas aux voyages dits « éducatifs » en autocar que des parents payent à leurs enfants pour les « former ».
Il m’a été donné plus tard d’apprendre que lors de voyages de ce genre, des accompagnateurs et des accompagnatrices, font voir aux élèves comment se tripoter et se rouler des pelles[5] en autocar.[6]
Dans l’autocar où je suis, les passagers et les passagères sont pour la presque totalité issus du processus migratoire, originaires de pays de « l’indépendance dans l’interdépendance ».[7]
À l’avant de l’autocar, entre le conducteur et moi, un homme du Mghrib reçoit sans arrêt des appels sur son téléphone portable et ne cesse de parler.
De l’autre côté du couloir, à ma droite, une jeune femme, peut-être originaire d’un pays de l’Europe de l’Est,[8] s’étale sur deux sièges qui semblent ne pas lui suffire.[9]
Les pieds déchaussés ont les ongles soigneusement passés au vernis presque noir.[10]
La cheville gauche est ornée d’une chaîne en argent et me pend sous le nez.
Devant elle, une femme plus vieille, originaire d’une région d’Afrique Noire,[11] téléphone en continu.
Son immense coiffure « rastas »,[12] son vernis rouge aux ongles des mains et des pieds,[13] son opulente poitrine, sa physionomie générale et sa haute voix lui donnent un genre.
À ma gauche, mon épouse dort.
Sur les deux sièges immédiatement derrière moi, deux jeunes femmes de je ne sais quelle origine bavardent, et les sons qui me parviennent me restent incompréhensibles.
Au bout d’un moment, mon épouse s’est réveillée et s’est immédiatement plongée dans la lecture d’un article sur les « seniors ».[14]
Pour les « cinéphiles », un employé de l’autocar[15] a mis un DVD[16] d’un film américain[17] sous-titré en anglais.
Le doublage en français ne m’arrive que très faiblement, bien que je sois à l’avant de l’autocar.
Dés l’arrivée en Belgique, une minette et son compagnon[18] ont mis le véhicule à l’arrêt.
Le contrôle aux frontières des pays de l’Union Européenne « n’existe plus », mais il est effectué pour débusquer des « clandestins » et des « clandestines »,[19] susceptibles d’êtres des « terroristes », c'est-à-dire des « islamistes ».[20]
Avec les élections législatives anticipées du mercredi 09 juin 2010[21] en Hollande, les thèmes dominants de la propagande n’ont pas changé par rapport à ceux d’autres pays d’Europe
Hystérie contre l’Islam et contre les personnes originaires de pays dits « musulmans ».[22]
Des chro-niqueurs et niqueuses, préposés à la masturbation cul-turelle, salivent en fantasmant sur la longueur des « minarets islamiques » et sur les immigrés « sauvages ».[23]
À notre arrivée à Den Haag,[24] l’amie de l’une de mes soeurs[25] nous attendait.
Elle est installée dans cette ville depuis de nombreuses années.
D’innombrables femmes en habit long et en foulard.[26]
Alhamdou lillah.[27]
Des vélos sans nombre.[28]
De la verdure.
Des canaux avec des canards, des canetons, des nénuphars.
La marche à pied et les déplacements en tramway nous ont permis d’aller un peu partout et de constater que les constructions les plus répandues ne dépassent pas trois étages.
À la devanture, un escalier permet l’accès aux logements supérieurs à droite et à gauche.
Les appartements,[29] des deux côtés d’une rue assez large, donnent sur un trottoir et les rez-de-chaussée disposent de baies vitrées[30] avec à l’intérieur des bordures qui courent tout le long et sur lesquelles les résidents disposent qui des plantes,[31] qui des objets de décoration, qui des jouets d’enfant.[32]
Et tout cela est offert à la vue des passants.[33]
Des fleurs, des arbres et autres plantes agrémentent l’extérieur.[34]
Durant notre séjour dans cette ville, une femme parmi celles que connaît l’amie de ma sœur, est passée nous prendre en voiture pour nous faire voir les environs.
Nous sommes allés au port de Hoek Van Holland.[35]
Contrairement à la France, l’autoroute n’est pas payante et la publicité n’envahit pas tout.[36]
Des vaches, des moutons, des chevaux se délectent de l’herbe des prés.
Beaucoup de serres un peu partout.
Des canaux.
Des maisons assez cossues.
Sobres.
Nous sommes allés également à Etten-Leur,[37] la cité où réside cette femme avec son époux[38] et leurs enfants.[39] Une résidence de deux étages, comme toutes les autres dans le même lotissement, avec un jardinet très soigné devant, sans clôture et un autre derrière.
Nous sommes retournés à Den Haag par le train, à partir de la gare de Roosendaal,[40]où la fille de cette femme s’est chargée de nous déposer.
Beaucoup de voyageurs et de vélos dans le train.
À l’extérieur, un long défilé de plantations et de prés.
Des vaches, des moutons, des chevaux, des canaux et des « jardins ouvriers ».[41]
Le séjour coïncide avec le démarrage de la coupe dite du monde de football.[42]
Le score final de deux buts à zéro en faveur de l’équipe de Hollande[43]dans son match contre l’équipe du Danemark a été accompagné par un grand vacarme de « vuvuzelas »,[44] une orgie d’alcool et autres.
Salaate aljoumou’a.[45]
La Prière.
L’un des fabuleux Présents d’Allah à l’humanité.
Elle détourne[46] des actes immoraux[47] et du blâmable.[48]
Accomplir la Prière, ici ou ailleurs, et continuer à avoir des comportements contraires aux Enseignements du Message d’Allah, à Sa Lumière, des comportements en dehors de la Route de la Foi, des comportements illicites,[49] c’est ne pas faire de son mieux pour Adorer Allah, comme Allah le demande.
Ces comportements qui n’ont rien à voir avec l’Islam,[50] caractérisent des pays dits « musulmans » où la pourriture gicle et dégouline de partout.[51]
Ils caractérisent aussi des populations dites « musulmanes » dont certaines sont issues du processus migratoire.
Que ce soit ici ou ailleurs, par la Grâce d’Allah, les croyants et les croyantes ont Résisté, Résistent et continueront la Résistance et l’action pour la Vivification des comportements selon le Message d’Allah et Sa Lumière.
Ce ne sont pas les musulmans qui font la Grandeur de l’Islam.
C’est l’Islam qui fait la Grandeur des musulmans.
La Voie est Claire.
L’eau caresse la terre.
La mer rejoint le ciel.[52]



BOUAZZA



[1] J’ai toujours senti le contraste très fort avec la verdure en ce mois de juin ici, et la sécheresse au Mghrib (Maroc) à la même époque.
[2] J’ai voyagé en autocar, en voiture, en bateau, en avion, et en train.
Depuis un certain temps, c’est le train que j’utilise le plus.
[3] Nederland, Pays-Bas.
[4] Le « r » roulé.
[5] S’embrasser en s’introduisant mutuellement la langue dans la bouche.
Un ancien élève se souvient de « la pelle du 18 juin ».
Ne pas confondre avec « l’appel du 18 juin » lancé par Charles de Gaulle à Londres en 1940, pour combattre l’occupation de la France par l’Allemagne, pendant que la France continuait à exterminer les populations qui résistaient au colonialisme français dans divers continents, y compris lorsque des années plus tard, ce même Charles de Gaulle était président de la République (cette « République » dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles).
Des milliers de personnes parmi les populations de pays colonisés ont servi de chair à canon contre l’Allemagne.
[6] Au retour de ces voyages « éducatifs », des accompagnateurs et des accompagnatrices retrouvent leurs épouses ou leurs époux et jouent à la « famille ».
Se reporter à mes textes intitulés « Enseignement », « Le savant de Marseille », « Défenseurs ».
[7] Se reporter à mon texte intitulé « L’indépendance dans l’interdépendance ».
[8] En fait colonie de l’ex-Union Soviétique (appellation « révolutionnaire » de la Russie et de ses possessions).
[9] Esprit de « partage », hérité sans doute de « l’enseignement de base dispensé par la Gauche Prolétarienne ».
[10] Le vernis rouge lui rappelle peut-être un peu trop la couleur du drapeau « Communiste ».
[11] L’Afrique du Nord est dite « Afrique Blanche » et les autres régions de l’Afrique sont dites « Afrique Noire ».
[12] Désignée aussi par « Dreadlocks ».
Des hommes et de femmes choisissent cette coiffure, composée souvent de longues mèches ajoutées où des cheveux sont enchevêtrés, forment de grosses tresses et véhiculent de multiples connotations.
La femme de l’autocar semble privilégier la connotation eth-nique.
[13] Les doigts des pieds sortent de chaussures conçues à cet effet.
[14] Beaucoup en France et ailleurs considèrent la vieillesse comme une calamité et demandent aux vieux et aux vieilles de tout faire pour « rester jeunes » : Un marché aux intérêts sonnants et trébuchants.
Les vieux et les vieilles sont alors désignés par « seniors », « quatrième âge » ou autres.
J’entame le cycle de la vieillesse par la Grâce d’Allaah et je Lui suis très reconnaissant pour le temps qu’Il m’a accordé et continue de m’accorder ici-bas.
Je l’invoque afin que mon passage à l’au-delà se fasse conformément à ce qu’Il aime et agrée.
[15] Le deuxième conducteur en « pause ».
[16] Digital Versatile Disc ou Digital Video Disc, disque optique numérique utilisé comme support pour des films.
[17] Intitulé « The Game ».
[18] Tous deux en « jean » (se prononce djine), T-shirt (se prononce ti cheurte) et brassard de « police ».
[19] Hommes et femmes sans papiers de séjour et de travail qui séjournent et travaillent dans des pays qui leur refusent des papiers de séjour et de travail.
Ces « clandestins » et ces « clandestines », susceptibles d’être des « terroristes », c'est-à-dire des « islamistes », peuvent être arrêtés, jetés dans des centres de rétention, condamnés, emprisonnés, maltraités, expulsés, éliminés.
[20] Des médias « spécialisés » se chargent, avec conne-viction, de donner les « explications nécessaires ».
[21] Selon le calendrier dit Grégorien.
[22] Le parti libéral (VVD) paraît-il, a empêché le parti pour la liberté (PVV), parti d’extrême droite dit populiste d’arriver en tête pour remplacer la coalition autour du parti chrétien démocrate (CDA).
Presque vingt partis politiques en Hollande se partagent, comme en France et dans d’autres contrées, des fauteuils de diverses institutions dans le pays.
[23] La propagande entretient les amalgames autour de l’Islaam et des mauvais comportements de populations originaires de pays dits « musulmans ».
La problématique posée par les populations issues du processus migratoire change peu d’un pays à l’autre en Europe.
Ces populations, principalement celles considérées comme « musulmanes », connaissent des discriminations, des stigmatisations, des humiliations et autres déconsidérations.
C’est condamnable bien sûr, mais cela ne doit en aucun cas entraîner la négation du fait que des personnes issues du processus migratoire et considérées comme « musulmanes » ont des comportements contraires aux Enseignements du Message d’Allaah, à Sa Lumière.
Des comportements, fondés sur les ténèbres, sur l’ignorance.
Des comportements délinquants, malsains, néfastes, criminels :
Recours au faux, à l’usage de faux, à la corruption, aux mensonges, aux tromperies, aux tricheries, aux fraudes, aux vols, aux agressions, au trafic de drogue, à la consommation d'alcool, aux viols, à la prostitution, à la fornication, à la pédérastie, à la pédophilie, à l’adultère et à de multiples autres formes de débauche et de turpitude.
[24] Se prononce Den Haakh (« kh » comme dans le mot « khra » au Mghrib).
[25] Ma sœur de quatre ans plus vieille que moi, qui est retournée au Mghrib, après de nombreuses années passées en France.
En dépit de son âge et de sa mauvaise santé, son amie de treize ans plus vieille que moi, a décidé pendant notre séjour en Hollande d’être le moins possible séparée de nous.
[26] Considéré comme « signe de l’aliénation » par les ennemis d’Allaah.
[27] La Louange est à Allaah.
[28] Stationnés dans des quartiers où résident des personnes dites « musulmanes », ils sont cadenassés alors que dans certains autres quartiers, les cadenas paraissent encore inutiles.
Ces quartiers où résident des personnes dites « musulmanes » se distinguent par d’autres fléaux, par la saleté et par le « génie » de résidents et de résidentes, à les transformer en dépotoirs.
[29] Ces appartements n’ont pas d’ascenseur mais peuvent bénéficier de l’installation d’un monte-escalier pour les personnes qui ont en besoin.
[30] Les appartements ne disposent pas de volets.
[31] Souvent des plantes grasses et des orchidées.
[32] Lorsqu’il s’agit d’une chambre d’enfant.
[33] Des rideaux voilent le reste de l’espace intérieur.
[34] Comme dans les villes en France, les rares toilettes sont payantes.
[35] Se prononce Hok Fane Holland.
[36] Et n’étale pas comme en France la femelle-modèle en objet sexuel, support pour tout vendre.
[37] À 80 kilomètres de Den Haag.
[38] Qui était au Mghrib pendant notre visite.
[39] Nous n’avons vu que la fille.
[40] Se prononce Rosendal.
[41] L’appellation en France désigne des lopins de terre mis à la disposition des ouvriers et cultivés par ces derniers afin « d’améliorer l’ordinaire ».
[42] Elle se déroule en Afrique du Sud, pays où l’octroi dans les années 90 à des noirs de fauteuils qu’occupaient des blancs, a été traduit par la fin de l’apartheid, de la discrimination, et de l’exploitation impérialo-sioniste.
La préoccupation principale de ce pays pour cet événement dit sportif, a été de trouver un milliard de « préservatifs » pour faire face aux besoins de la « croupe du monde ».
Se reporter à mon texte intitulé « En chœur pour le cul ».
[43] Lundi 14 juin 2010.
[44] Ancien instrument de musique utilisé par des populations « Zoulou », imité à l’occasion de cet événement en Afrique du Sud par une sorte de trompette en plastique de diverses tailles et de différentes couleurs, mise sur le marché dans de multiples pays.
Il est à noter qu’au 19èmesiècle, les populations « Zoulou », avec des lances et des pierres, ont battu l’armée colonialiste de la Grande-Bretagne avec ses armes de destruction massive.
[45] La prière de vendredi.
[46] Tanehaa.
[47] Alfahchaa-e.
[48] Almounekar (le « r » roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 29 (chapitre 29), Al’anekaboute, L’Araignée, aayate 45 (verset 45).
[49] Haraame (le « r » roulé).
[50] L’Islaam depuis Aadame (Adam) bénédiction et paix sur lui, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[51] Des pays poubelles de l’impérialo-sionisme, avec des vendus qui répandent la puanteur.
[52] Voir :
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mercredi 9 juin 2010

IL EST ZÉRO HEURE, PARIS S’ENDORT


Sous la Protection d’Allah.[1]
À la Clarté du Message.
Il continue de Marcher.
Avec des Résistants et des Résistantes.
Des hommes, des femmes et des enfants.
Sur la Route de la Foi.
Depuis combien de Temps Marchent-ils ?
Quelle Distance ont-ils parcouru ?
Pour eux, le Temps ne compte pas.
Et ils ne mesurent pas l’Espace.
Un Immense Souffle est en eux.
Le But est dans leur Cœur.
Ils Marchent au rythme des battements du Cœur de la Mère.
Des battements que tout être Béni garde en lui.
L’arsenal du « maintien de l’ordre » se répand.
Étendue de ténèbres.
Répression sanguinaire.
Des arrestations.
Des lieux de détention et de torture.
Des blessés.
Des tués.[2]
Des médias ont « informé » :
« Les musulmans[3] ont été mis hors d’état de nuire. »[4]
Il a Marché avant.
Il a Marché après.
Il Marche encore.
Il Marchera toujours.[5]
Contre les ennemis d’Allah.
Contre tous les crimes.
Contre l’oppression.
Contre les destructions.
Contre les exterminations.
Contre l’impérialo-sionisme et autres.
Au Nord.
Au sud.
À l’Est.
À l’Ouest.
En Palestine.[6]
En Iraq.[7]
En Afghanistan.[8]
En Tchétchénie.[9]
Partout.
L’arsenal du « maintien de l’ordre » se répand.
Se répandra.
Étendue de ténèbres.
Des arrestations.
Des lieux de détention et de torture.
Des blessés.
Des tués.
Des médias ont « informé ».
« Informeront » :
« Les musulmans ont été mis hors d’état de nuire. »
Sous la Protection d’Allah.
À la Clarté du Message.
Il continue à Calligraphier un Rire.
Avec des Résistants et des Résistantes.
Des hommes, des femmes et des enfants.
Sur la Route de la Foi.
Un Rire Lumineux.
Des médias ont « informé » :
« Il est zéro heure à Paris.
Un rire musulman a été mis hors d’état de nuire.
Ce rire n’a pas éclaté.
L’ordre n’a pas été troublé.
Dormez bien. ».[10]
Il est zéro heure, Paris s’endort.
Il est zéro heure, je veille.[11]


BOUAZZA


[1] Allaah, Dieu.
[2] « Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le chemin d’Allaah qu’ils sont morts. Ils sont plutôt vivants, mais vous ne le sentez point ».
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 154 (verset 154).
Vous pouvez penser par exemple à la manifestation des immigrés originaires d’Afrique du Nord, le 17 octobre 1961 à paris, contre le colonialisme français.
Octobre 1961 selon le calendrier dit Grégorien.
[3] Depuis Aadame (Adam) bénédiction et paix sur lui, l’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande
[4] Se reporter à mon texte intitulé : « Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc », daté de 1992, p. 78- 81.
[5] Ine cha Allaah, si Dieu veut.
[6] Filistiine.
[7] 'Iraaq (le « r » roulé).
[8] Afghanistaane.
[9] Chiichaane.
[10] Mon texte, op.cit, p. 71.
[11] Voir :
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mardi 8 juin 2010

CE N’ÉTAIT PAS L’HEURE


C’était le vendredi 21 mai 2010,[1] un peu avant 18 heures.
Il y avait affluence dans le métro
Les usagers qu’il m’est déjà arrivé de décrire[2]changent peu.
Des mines froissées.
Des femelles et des mâles se tripotaient et s’introduisaient mutuellement la langue dans la bouche.[3]
D’autres femelles, sorties de ghettos,[4] des « beurettes »,[5] dites « émancipées et libérées » riaient bruyamment, s’esclaffaient, répandaient la vulgarité, usaient d’un langage corporel invitant à la débauche et se montraient « fières » d’être impudiques.[6]
Des culs étaient collés à des sexes.
Des mains étaient prises entre des fesses.
C’était l’heure de pointe.
Celles et ceux qui voulaient monter à l’arrêt, coinçaient ceux et celles qui voulaient descendre.
Les émanations variées, les secousses multiples, le bruit de la machine et autres étaient au rendez-vous.
À chaque arrêt, des affiches le long du quai étalaient la femelle-modèle, en objet sexuel, support pour tout vendre dans la société de con-sommation.[7]
Instant de répit ?
Songe ?
Vision ?
Une femme en habit long et foulard,[8] discutait avec un homme barbu.
Échanges sur Soumayya.[9]
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Soudain, les vibrations du téléphone.
Un appel sur le portable de mon épouse :
Ma sœur installée en région parisienne nous informait que mon frère qui était hospitalisé quelques jours auparavant suite à un infarctus au Mghrib,[10]venait de faire un malaise.
Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, les secours y étaient encore : des pompiers et une équipe du SMUR.[11]
Une dizaine de personnes à qui il ne fallait surtout pas poser de questions.[12]
Nous avons pu apprendre toutefois que mon frère était conscient, mais nous ne pouvions pas le voir.
Nous avons été obligés de rester sur le trottoir, devant la résidence où il se trouvait.
Au bout de plus d’une heure, il a été sorti sur un brancard.
Il a pu me demander de ne pas téléphoner à sa mère.[13]
Le médecin a fini par nous faire savoir qu’il soupçonnait un AVC[14] et que le malade allait être emmené à l’hôpital où il était quelques jours auparavant, même si cet hôpital n’était pas tout près.
Il n’a pas ajouté que l’établissement auquel il voulait le « livrer », a refusé[15] de le « réceptionner ».[16]
Après le départ des pompiers, le véhicule du SMUR a pris la direction de l’hôpital.
Un moment plus tard, avec un frère qui venait de nous rejoindre[17] et un neveu[18] étudiant en médecine, nous nous sommes présentés au service des urgences qui nous a envoyé au service de réanimation.
Il nous a été dit que le malade était dans un autre service pour un scanner.[19]
Il fallait rester dans la salle d’attente jusqu’à ce qu’« on » vienne nous chercher.
Sans nouvelles, nous nous manifestions pour nous entendre dire plusieurs fois que le scanner n’était pas encore fait.
Il fallait toujours attendre.
Mon neveu a pris les choses en main en allant à la recherche de son oncle maternel dans les divers services.
Il a fini par le trouver dans un couloir[20] comme plusieurs autres personnes ramenées au service des urgences et surtout par savoir qu’« on » lui avait fait l’IRM[21] et qu’il n’y avait rien d’inquiétant au niveau du cerveau.
Alhamdou lillah.[22]
Son malaise provenait, paraît-il, d’une sorte de « fatigue nerveuse ».
En me voyant, il m’a tout de suite annoncé que ce n’était pas l’heure.[23]
Je lui ai dit de remercier Allah.
Il avait l’air excité et utilisait sans arrêt le téléphone portable.
En le regardant, je n’arrivais pas à savoir ce qu’il sentait profondément.
D’ailleurs, je ne peux pas savoir ce quelqu’un sent profondément.
Allah Seul connaît l’intimité des cœurs.
Sur un brancard à côté de lui, une femme âgée, inquiète, répétait qu’elle voulait rentrer « chez elle ».
Elle ne comprenait pas pourquoi elle était dans ces lieux.
En m’approchant, j’avais essayé de communiquer avec elle pour la détendre.
Je voulais l’aider à se sentir mieux.
Elle avait souri.
Sourire d’inquiétude apaisée ?
En mon fort intérieur, je l’espérais.
Au bout d’un petit moment cependant, elle avait recommencé à répéter qu’elle voulait rentrer « chez elle ».
Qu’est-ce qui l’inquiétait ?
Comment vaincre son désarroi ?
Arrivée un instant après, une infirmière avait immédiatement cherché à savoir si j’étais un membre de la famille.
Ayant appris que non, elle m’avait signifié par son regard, que je n’avais rien à faire auprès de la vieille femme.
Le médecin a décidé de garder mon frère à l’hôpital au service de neurologie.[24]
Lorsque nous l’avons quitté, il était presque vingt deux heures.
Il était toujours dans le couloir.
Nous nous sommes revus plusieurs fois durant cette deuxième hospitalisation.
Il m’a beaucoup parlé.
Il est revenu sur des épisodes du parcours de notre père.[25]
Sur le moment[26] où ce dernier a rejoint l’au-delà.
Du temps s’est écoulé.
L’hospitalisation a pris fin.
Mon frère m’a appelé le mercredi 02 juin pour me demander un numéro de téléphone.
En l’interrogeant, j’ai appris qu’il allait repartir au Mghrib[27] le lundi 07 du même mois.
Dans une voiture qu’il venait d’acheter.
Avec quelqu’un enrôlé comme conducteur.
Plaisir de faire n’importe quoi ?
Incapacité à évaluer le danger ?
Refus de toute écoute ?
Recherche de la provocation ?
Désir de dépasser les limites ?
Goût de la transgression ?
Mépris des contraintes ?
Confusion ?
Fuite ?
Dénégation ?
Esprit suicidaire ?
Je ne l’ai pas revu depuis le samedi 29 mai,[28] après le dîner chez une cousine[29] installée dans un appartement que j’ai connu lorsque j’étais étudiant.[30]


BOUAZZA




[1] Selon le calendrier dit Grégorien.
[2] Se reporter à mon texte intitulé « Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc », p. 127à 134, daté de 1992, et à un autre texte intitulé « Urbi et orbi ».
[3] Il arrive que des femelles et des mâles de ce genre regagnent « le domicile con-jugal », retrouvent l’époux ou l’épouse, des enfants à « éduquer », cul-tivent la « fidélité » et l’« assistance » au con-joint ou à la conne-jointe (proclamation faite le jour du mariage), parlent d’« amour » et jouent à la « famille ».
[4] « Cités de banlieue » où sont parquées en majorité des populations originaires d’Afrique du Nord et du reste de l’Afrique, issues du processus migratoire de « l’indépendance dans l’interdépendance ».
Certaines personnes provenant de ces « cités » dites de rebut, de désagrégation, de décomposition et de trafics multiples, sont prêtes à tout pour s’installer ailleurs, mais n’arrivent pas à se départir de leur tendance à transformer les endroits où elles s’établissent en dépotoirs.
Pour ne pas admettre cette déviance et d’autres qu’elles refusent de corriger, elles ne cessent de disserter sur le clinquant, de s’embourber dans le bavardage ostentatoire, de s’attribuer des qualités qu’elles n’ont pas, de recourir à la manipulation et d’user de n’importe quel artifice afin de mieux se servir de ceux et de celles qui se laissent entuber.
Se reporter à mon texte intitulé « Se reconstruire ».
[5] Dans la guerre livrée à l’Islaam, les vocables « beurs » au masculin, « beurettes » au féminin, supposés vouloir dire « arabes » en verlan et « musulmans » en islamophobie, traduisent le mépris des mots musulmans et arabes.
Se reporter à mon texte intitulé « Des maux ».
[6] Les adeptes de « l’intégmilation » (intégration et assimilation) brandissent les « beurettes » impudiques comme intégmilées et soulignent la réussite de « l’émancipation et de la libération ».
Se reporter à mon texte intitulé « Intégmilation ».
[7] S’écrit aussi consommation.
[8] Face aux agressions de toute sorte, avec des dénonciations enragées de ce « signe de l’aliénation » comme l’appellent les ennemis d’Allaah, des croyantes continuent la Résistance et font de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[9] Résistante de l’Islaam au début de la Mission de Mohammad bénédiction et paix sur lui, ultime Envoyé d’Allaah.
Elle a été assassinée après d’horribles tortures.
C’est la mère, la sœur, la fille des croyants et des croyantes dont beaucoup, ici et ailleurs, sont injuriés, humiliés, torturés, enfermés, pourchassés, liquidés parce qu’ils font de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Son époux a également été torturé et assassiné.
L’un de leurs fils a été soumis à de terribles supplices.
Qu’Allaah les agrée et les couvre de Sa Miséricorde.
« Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le chemin d’Allaah qu’ils sont morts. Ils sont plutôt vivants, mais vous ne le sentez point ».
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 154 (verset 154).
Se reporter à mon texte intitulé « Soumayya ».
[10] Maroc.
[11] Service Mobile d’Urgence et de Réanimation.
[12] Informer les membres de la famille les gêne dans l’accomplissement de leur tâche.
[13] Pour ne pas l’affoler.
[14] Accident Vasculaire Cérébral.
Un de mes frères âgé aujourd’hui de plus de 56 ans (le fils aîné de ma belle-mère), en a fait un au mois de juin 2009 qui, heureusement, n’a pas laissé de séquelles.
[15] Pour des raisons que j’ignore.
[16] Nous avons réclamé qu’il soit dirigé vers cet hôpital qui dispose de son dossier médical (ma sœur a remis une copie des pièces principales de ce dossier à la doctoresse de l’équipe du SMUR).
[17] Suite à l’information que je lui ai communiquée.
[18] Qui était sur place depuis le début du malaise.
[19] Dit aussi tomodensitométrie et qui permet de détecter des anomalies que la radiographie classique ou l’échographie ne permettent pas de détecter.
[20] Parce qu’il n’y avait pas de lit disponible.
[21] Imagerie par Résonance Magnétique.
[22] La Louange est à Dieu.
[23] De la fin de sa route ici-bas.
[24] Au service de « réanimation », le « personnel » doit croire, encore aujourd’hui, que nous sommes toujours en train d’attendre que quelqu’un vienne nous « informer » !
[25] Pendant les quelques années passées au Mghrib après des études universitaires en France, j’avais décidé à un moment d’effectuer le stage d’avocat dans le cabinet ouvert par mon père à Lkhmiçaate (Khemisset) à la fin de son parcours de magistrat.
J’ai voulu peut-être « rattraper le temps perdu », essayer de construire ce qui n’a pas été construit.
[26] Un moment où il était présent.
[27] Qu’Allaah le guide et le sorte des ténèbres à la Lumière.
[28] Il a eu l’autorisation de quitter l’hôpital qu’il a réintégré le lendemain dimanche pour enfin sortir le lundi en évitant de me revoir.
Lorsqu’il est arrivé du Mghrib, j’ai voulu peut-être « rattraper le temps perdu », essayer de construire ce qui n’a pas été construit.
Je pensais qu’il n’était pas trop tard.
Se reporter à mon texte intitulé « Il n’est pas trop tard ».
Il m’arrive encore de ne pas admettre que l’état plus qu’en lambeaux de la « famille » ne permet peut-être pas de construire.
Qu’Allaah me guide et me sorte des ténèbres à la Lumière.
[29] Qui a pu garder l’appartement où elle logeait avec sa tante (la sœur aînée de ma belle-mère) dont l’existence ici-bas s’est achevée le mardi 26 février 2002.
[30] Voir :
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http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/

dimanche 6 juin 2010

INTÉGMILATION

Ils n’ont pas de pouvoir financier, pas de pouvoir économique, pas de pouvoir militaire, pas de pouvoir politique, pas de pouvoir médiatique, pas de pouvoir intellectuel, pas de pouvoir sur les publications, pas de pouvoir cinématographique, pas de pouvoir artistique, pas de pouvoir sportif, pas de président de la république, pas de ministre, pas de représentant à l’assemblée nationale, pas de représentant au sénat, pas de président de conseil régional, pas de président de conseil général, pas de maire, pas de président de parti politique, pas de président directeur général d’une entreprise importante, pas de…
Mais ils ont le pouvoir de Résister à ceux et à celles qui veulent les empêcher de faire de leur mieux pour Adorer Allah, comme Allah le demande.[1]
Ils sont reconnaissants à Allah pour ce pouvoir et pour tous les innombrables Bienfaits.
La guerre menée contre les croyants et les croyantes ne date pas d’aujourd’hui.
Dans cette guerre, tous les moyens sont mobilisés et les mots[2] sont une arme des plus redoutables.
Des mots comme intégration et assimilation par exemple (intéglimation),[3] sont associés aux multiples autres moyens pour vaincre le pouvoir de Résistance.
Cet arsenal et tout ce qui a servi, sert et servira contre les croyants et les croyantes, n’a pas anéanti, n’anéantit pas et n’anéantira jamais le pouvoir de Résistance.[4]



BOUAZZA

[1] D’être des croyants et des croyantes.
L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Il m’arrive en bas de page de mettre deux « a » par exemple à des mots arabes transcrits en français pour signifier que c’est un « a » long (Allaah, Islaam).
Mais en dehors du renvoi en bas de page, je garde la transcription à laquelle les lecteurs et les lectrices sont habitués en français (Allah, Islam).
[2] Se reporter à mon texte intitulé « les maux ».
[3] Les ennemis d’Allaah rêvent de faire des croyants et des croyantes, des intéglimés.
[4] Allaah parachèvera Sa lumière, n’en déplaise à ceux et à celles qui veulent l’éteindre.
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vendredi 4 juin 2010

QUESTION

« Est-ce que l’homme ne se rappelle pas que Nous[1] l’avons créé auparavant alors qu’il n’était rien ? »[2]

[1] Allaah, Dieu.
[2] Alqoraane (Le Coran), sourate 19 (chapitre 19), Maryame le « r » roulé), Marie, aayate 67 (verset 67).
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jeudi 3 juin 2010

FERMETÉ

« Ô Yahya,[1] prends le Livre[2] avec force ».[3]
Salaah Addiine Kachriid[4] souligne que « cet ordre de tenir le Livre avec force nous fait comprendre que l’Imam[5] ou chef des Croyants ne doit pas être faible et que toute justice doit être accompagnée d’une autorité réelle et efficace.
Donc l’Islam[6] n’est nullement la religion des derwiches[7] et des rêveurs mais il implique avant tout la piété en même temps que l’énergie et même la rigidité dans les principes immuables.
Quand le vénérable compagnon du Prophète[8] Aboudhar[9] demanda à Omar[10] de le nommer gouverneur, Omar le lui refusa en lui disant qu’il était faible et que cela lui interdisait toute fonction d’autorité. Et pourtant la piété et l’intégrité de Aboudhar n’étaient nullement mises en cause ».[11]

[1] Yahyaa, Jean le Prophète de l’Islaam, bénédiction et paix sur lui.
[2] Attawraate (le « r » roulé), La Torah, l’ancien testament, Livre tel qu’il a été révélé par Allaah.
[3] Alqoraane (Le Coran), sourate 19 (chapitre 19), Maryame le « r » roulé), Marie, aayate 12 (verset 12).
[4] Le « r » roulé.
[5] Imaame, al-i-maame,guide, le guide.
[6] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[7] Derviches, vocable utilisé pour désigner des personnes affiliées à des groupements dits « mystiques » (confréries soufies) qui se consacrent à des chants et à des danses dits d’« extase ».
[8] Le Messager et Prophète de l’Islaam, Mohammad bénédiction et paix sur lui.
[9] Abou Darr (le « r » roulé) qu’Allaah l’agrée.
[10] 'Omar (le « r » roulé) qu’Allaah l’agrée, compagnon du Messager et Prophète Mohammad bénédiction et paix sur lui et chef de l’État des croyants et des croyantes.
[11] Salah Eddine Kechrid, traduction du Coran, p. 397 (note en bas de page, sourate 19).
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mardi 1 juin 2010

LE MESSAGE


Le Message d’Allah[1] depuis Adame[2] jusqu’à Mohammad.[3] Est Un.
C’est le même Message.
Il concerne les Univers.
S’agissant de l’humanité, puisque c’est ce qui nous intéresse ici, les Prophètes et les Messagers[4] ont tous été chargés de transmettre ce qui leur a été révélé par Allah.
La multiplicité des Révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son Essence qui est l’Adoration[5] d’Allah par delà les rives du temps et de l’espace.
L’Islam[6] par conséquent, n’est pas né à l’époque où Mohammad[7] a commencé sa mission de Messager et de Prophète.[8]
Dans Alqoraane[9] qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message, Allah fait appel à notre Raison et nous invite à nous remémorer pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
« Et rappelle car le rappel sert les croyants. »[10]
Allah nous invite à nous remémorer.
Se remémorer, c'est aussi être à l’écoute.
L’écoute pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, choisir, agir.
Adame a été le premier Envoyé, et Mohammad le dernier.[11]
« Ma situation et celle des Prophètes avant moi est comparable à celle d’un homme qui a édifié une habitation, qui l’a agrémentée et qui l’a ornée, sauf la place d’une pierre[12] dans un coin. Les gens se sont mis à tourner dans l’habitation en exprimant leur admiration et en disant : si au moins la pierre manquante était posée.
Je suis cette pierre et je suis le sceau[13] des Prophètes. »[14]
Allah a mis à notre disposition l’habitation et pour la parachever, la pierre.[15]
« Il a fait pour vous à partir de la religion une législation contenant ce qu’Il avait recommandé à Nouh,[16] ce que Nous t’avons révélé[17], et ce que Nous avons recommandé à Ibrahim[18] et à Mouça [19] et à ‘Iça[20] : pratiquez la religion et n’en faites pas un sujet de désunion. »[21]
« Et Nous n’avons envoyé avant toi[22] aucun Messager sans lui révéler qu’il n’y a d’autre Ilah[23] que Moi,[24] adorez-Moi donc ».[25]


BOUAZZA

[1] Allaah, Dieu.
[2] Aadame, Adam le Prophète de l’Islaam bénédiction et paix sur lui (lorsqu’un Messager ou un Prophète est cité, l’expression généralement utilisée est : sallaa Allaah 3alayh wa sallam).
[3] Le Messager et le Prophète de l’Islaam, bénédiction et paix sur lui.
[4] Bénédiction et paix sur eux (sallaa Allaah 3alayhim wa sallam).
[5] Al'ibaada.
[6] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[7] Bénédiction et paix sur lui.
[8] Bénédiction et paix sur lui.
Messager : Raçoul (le « r » roulé).
Prophète : Nabiyy.
[9] Le Coran (le « r » roulé dans Alqoraane).
[10] Alqoraane (le Coran), sourate 51 (chapitre 51), Addaariyaate, Les vents, aayate 55 (verset 55).
[11] Bénédiction et paix sur eux.
[12] Labina.
[13] Khaatime.
[14] Hadiite (hadith) rapporté par Abou Hourayra (les « r » roulés), qu’Allaah l’agrée, dans le recueil authentique de Alboukhaarii (le « r » roulé) qu’Allaah l’agrée.
Sahih Alboukhaarii, Bayroute (Beyrouth), loubnaane (Liban), édition daar alqalam, 1987, tome 3, chapitre 19, page 26.
Ici, le hadiite (hadith) renvoie à Assounna, c'est-à-dire à ce qui concerne la conduite de Mohammad bénédiction et paix sur lui.
Assouna procède de Alqoraane.
Dans le cadre de ce travail, nous ne donnons pas des précisions relatives à la chaîne de transmission (sanade, isnaade).
[15] Se reporter à mon texte intitulé « L’Islam depuis Adame bénédiction et paix sur lui ».
[16] Noé le Messager et Prophète de l’Islaam, bénédiction et paix sur lui.
[17] À Mohammad bénédiction et paix sur lui.
[18] Ibraahiime, Abraham le Messager et Prophète de l’Islaam, bénédiction et paix sur lui.
[19] Mouçaa, Moïse le Messager et Prophète de l’Islaam, bénédiction et paix sur lui.
[20] Iiçaa Ibn Mariame, Jésus fils de Marie Messager et Prophète de l’Islaam, bénédiction et paix sur lui.
[21] Alqoraane (le Coran), sourate 42 (chapitre 42), Achchoura (le « r » roulé), La consultation, aayate 13 (verset 13).
[22] Il s’agit de Mohammad bénédiction et paix sur lui.
[23] Dieu.
[24] Allaah, Dieu.
[25] Alqoraane (le Coran), sourate 21 (chapitre 21), Alanbiyaa-e, les Prophètes, aayate 25 (verset 25).
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