Ils sont rassemblés dans l’obscurité.
Le cercueil est attendu.
À l’intérieur de l’édifice où « la mort est survenue dans des circonstances non encore élucidées », un représentant de la « Banque », rappelle les « exceptionnels atouts » du cadavre, un mannequin « exquis », un « modèle sans frontières » !
Les déclarations « spontanées » diffusées « instantanément »par des médias fusent :
Le cercueil ne va pas tarder.
Des véhicules « prestigieux » se succèdent.
Des « sommités » des deux sexes en descendent, les vêtements défaits.
Le temps de les réajuster et ils disparaissent dans le bâtiment.
Le « rituel » de l’allégeance poursuit ses variations à travers le temps et l’espace.
Le cercueil apparaît.
Des fans hurlent, pleurent, sautent, applaudissent et s’agitent dans le noir.
Dans les boutiques, la con-sommation[1] bat son plein.
Les publications avec des photos du cul de la « poupée » et d’autres parties de son anatomie, dont les mamelles siliconées, s’arrachent.
Sexe à piles[2] et seins-boles[3] accomplissent des « miracles » !
Les devantures de vitrines de librairies étalent des « biographies » préparées depuis longtemps en prévision de l’évènement.
Des DVD[4] sont en vente partout avec d’« alléchantes surprises ».
Des chaînes de télévision rediffusent en « boucle »[5] sa publicité « cul-te».[6]
Des radios annoncent des « débats » pour faire saliver.
Les « plus hautes autorités » de l’État, les corps cons-titués[7] et le milieu de l’art et de la cul-ture[8] se préparent pour de fan-tastiques[9] funérailles.[10]
BOUAZZA
Le cercueil est attendu.
À l’intérieur de l’édifice où « la mort est survenue dans des circonstances non encore élucidées », un représentant de la « Banque », rappelle les « exceptionnels atouts » du cadavre, un mannequin « exquis », un « modèle sans frontières » !
Les déclarations « spontanées » diffusées « instantanément »par des médias fusent :
Le cercueil ne va pas tarder.
Des véhicules « prestigieux » se succèdent.
Des « sommités » des deux sexes en descendent, les vêtements défaits.
Le temps de les réajuster et ils disparaissent dans le bâtiment.
Le « rituel » de l’allégeance poursuit ses variations à travers le temps et l’espace.
Le cercueil apparaît.
Des fans hurlent, pleurent, sautent, applaudissent et s’agitent dans le noir.
Dans les boutiques, la con-sommation[1] bat son plein.
Les publications avec des photos du cul de la « poupée » et d’autres parties de son anatomie, dont les mamelles siliconées, s’arrachent.
Sexe à piles[2] et seins-boles[3] accomplissent des « miracles » !
Les devantures de vitrines de librairies étalent des « biographies » préparées depuis longtemps en prévision de l’évènement.
Des DVD[4] sont en vente partout avec d’« alléchantes surprises ».
Des chaînes de télévision rediffusent en « boucle »[5] sa publicité « cul-te».[6]
Des radios annoncent des « débats » pour faire saliver.
Les « plus hautes autorités » de l’État, les corps cons-titués[7] et le milieu de l’art et de la cul-ture[8] se préparent pour de fan-tastiques[9] funérailles.[10]
BOUAZZA
[1] Conne-sommation, consommation.
[2] Sex appeal.
[3] Symboles.
[4] Digital Versatile Disc ou Digital Video Disc, disque optique numérique utilisé comme support pour des films.
[5] En continu.
[6] Culte.
[7] Constitués.
[8] Culture.
[9] Fantastiques.
[10] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
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