mardi 31 août 2010

JOUISSANCE D’ICI-BAS

« S’il (n’y avait à craindre) que les gens[1] (ne constituent) une seule communauté (dans la non-croyance), Nous[2] aurions pourvu les maisons de ceux qui ne croient pas au Miséricordieux[3] des toits d’argent et des tours du haut desquelles ils domineraient les autres.[4] (Et Nous aurions pourvu) leurs maisons de portes et de divans sur lesquels ils s’accouderaient.[5] Ainsi que tout un décor.[6] Et tout cela ne serait que jouissance de la vie ici-bas. Quant à l’au-delà[7] auprès de ton Seigneur, il est pour les pieux ».[8]

[1] Annaas.
[2] Allaah, Dieu.
[3] Au Clément, Arrahmaane (le « r » roulé).
[4] Wa ma’aarij ‘alahaa yadharoune.
C’est la traduction de Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid).
Mohammad Hamid Allah (Muhammad Hamdullah) traduit par « escaliers pour y monter ».
[5] ‘Alayhaa yattaki-oune.
[6] Ornement, zoukhrouf (le « r » roulé).
[7] La vie ultime, al-aakhira (le « r » roulé).
[8] Alqoraane (Le Coran), sourate 43 (chapitre 43), Azzoukhrouf, Le Décor, aayate 33 à aayate 35 (verset 33 au verset 35).
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lundi 30 août 2010

LICITE ET ILLICITE

Le licite[1] est ce que Allah a rendu licite,[2] et l’illicite[3] est ce que Allah a rendu illicite[4].

[1] Alhalal, alhalaal.
[2] Halal, halaal.
[3] Alharam, alharaam (le « r » roulé).
[4] Haram, haraam.
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dimanche 29 août 2010

« HÉRITAGE »



Ma sœur,[1] de six ans plus âgée que moi, a passé des années dans des procédures après son divorce pour que son fils ne soit pas « lésé » et récupère « sa part des biens de son père ».
Ce père[2] était le fils d’un collaborateur local du colonialisme français au Mghrib.[3]
En échange de « bons et loyaux services », ce collaborateur s’est constitué un « patrimoine » provenant du vol des populations de la région Zmmour[4] de Lkhmiçate.[5]
À la fin de l’existence ici-bas du serviteur du colonialisme, ses « biens » usurpés ont été « partagés » entre des membres de la « famille élargie ».
Les enfants, dont celui qui allait devenir le premier mari de ma sœur, ont eu leur « part ».
Ma sœur qui a divorcé peu de temps après son mariage, s’est lancée dans un maquis dit « juridique » et s’est familiarisée avec les règles du système usurpateur[6] de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[7] afin d’assurer à l’enfant né de son mariage et dont elle a eu la garde, « ses droits sur les biens de son père ».
Le temps a passé.
Le premier mari a quitté l’existence ici-bas.
Mon neveu aussi.[8]
J’ai demandé à ma sœur d’abandonner les « biens »[9] devenus sa « propriété »[10] en lui « rappelant », encore une fois, que ces « biens » proviennent du vol des populations par le colonialisme français et ses collaborateurs locaux comme le grand-père de son fils.[11]
Ma sœur a condamné ma position et a décidé, devant mon attitude « insultante », de ne plus garder le peu de contacts qu’elle avait avec moi.[12]
Elle a donc refusé d’abandonner ce qu’elle appelle « ses droits sur le patrimoine familial ».
Concernant notre père, des membres de la famille[13] ont eu recours à l’usurpation pour le voler pendant son existence ici-bas[14] et se sont attribués des « droits sur ses biens ».
Ils se sont accaparés de ce qui ne leur appartient pas considérant que le « patrimoine familial » est le leur, conformément aux règles du système usurpateur de « l’indépendance dans l’interdépendance ».[15]
Les croyants et les croyantes font de leur mieux pour ne pas s’approcher des pratiques de ce genre.
Les règles d’acquisition des biens et celles relatives à l’héritage en Islam[16] sont claires, nettes et précises, comme tout ce que Allah a transmis à l’humanité.
Qu’Allah nous guide.[17]


BOUAZZA


[1] Aujourd’hui institutrice retraitée.
[2] Jeune officier mis à la retraite suite à des problèmes de « santé mentale ».
[3] Le « r » roulé, Maroc.
[4] Le « r » roulé, Zemmour.
[5] Lkhmiçaate, khemisset.
[6] Le caractère usurpateur est l’un des fondements du système depuis sa naissance.
[7] Se reporter à mon texte intitulé « l’indépendance dans l’interdépendance ».
[8] Son existence ici-bas s’est achevée dans un accident de la route en 1993 selon le calendrier dit Grégorien.
[9] Terres aujourd’hui incluses dans ce qui est appelé le « périmètre urbain » et qui valent par conséquent beaucoup d’argent.
[10] Par des tours de passe-passe.
[11] Les croyants et les croyantes commandent le convenable et proscrivent le blâmable.
Se reporter à mon texte intitulé « C’est quoi le problème ? ».
[12] Je n’ai pas « plus » de contacts avec mon neveu et ma nièce, ses enfants nés de son second mariage.
Avec son époux que je connais depuis mon adolescence, bien avant son mariage, nos contacts passent par diverses phases.
[13] Qui s’en foutent, comme beaucoup d’autres personnes, de tout ce que je peux dire par rapport aux pratiques condamnables relatives à l’acquisition d’un « bien » par exemple.
[14] Qui s’est achevée le samedi 04 octobre 2008.
[15] Après le décès de notre père, j’ai envoyé à ma belle-mère (pas la dernière, mais celle que mon père a épousée en troisièmes noces, lorsque j’avais trois ans) un document signifiant mon désistement concernant « l’héritage ». Je ne lui ai pas répété ce qu’elle n’ignore pas sur les pratiques condamnables relatives à l’acquisition d’un « bien ».
Je n’ai pas cherché non plus à lui rappeler ce qu’elle sait parfaitement, c’est à dire tout ce qui a été soutiré au défunt par mille et un moyens avant son départ pour l’au-delà et les vols qui perdurent.
Je n’ai pas plus parlé de ce qu’elle ne peut pas nier, à savoir la main mise sur des « biens » par certains de ses enfants, mes frères, qui continuent sans gêne leur manège.
[16] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le de mande.
[17] Voir :
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vendredi 27 août 2010

LE JEÛNE CONTINUE

D’après Abou Hourayra qu’Allah l’agrée, le Prophète sur lui la bénédiction et la paix a dit :
« Si quelqu’un oublie et mange et boit, qu’il termine son jeûne car[1] Allah l’a nourri et abreuvé ».[2]

[1] Fa-i-nnamaa.
[2] Hadiite (hadith) rapporté par Abou Hourayra (les « r » roulés), qu’Allaah l’agrée, dans le recueil authentique de Alboukhaarii (le « r » roulé) qu’Allaah l’agrée.
Sahih Alboukhaarii, Bayroute (Beyrouth), loubnaane (Liban), édition daar alqalam, 1987, tome 2, chapitre 113, hadiite 189, page 86.
Ici, le hadiite (hadith) renvoie à Assounna, c'est-à-dire à ce qui concerne la conduite du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Assouna procède d’Alqoraane.
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jeudi 26 août 2010

MIRAGE


« Et ceux qui ont mécru,[1] leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau et quand il l’atteint, il s’aperçoit que ce n’est rien et trouve Allah qui lui donne entièrement la rétribution de son compte[2] et Allah a le calcul rapide ».[3]

[1] Alladiine kafarou.
[2] Hisaabah.
[3] Alqoraane (Le Coran), sourate 24 (chapitre 24), Annour (le « r » roulé), La Lumière, aayate 39 (verset 39).
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mercredi 25 août 2010

RUPTURE DU JEÛNE



Ses grands-parents ayant passé un certain temps dans les colonies, ils l’ont toujours encouragé à quitter la métropole pendant les vacances et à aller là-bas, de l’autre côté de la mer Méditerranée.[1]
Cet été encore, elle prend l’avion avec un nouveau jeune « collègue » pour une virée de deux semaines pendant le ramadan[2]dans un pays dit « musulman ».[3]
Elle ne connaît rien à l’Islam[4] et « s’en bat les couilles ».[5]
Sur son lieu de « travail », beaucoup de personnes s’échangent des pétards[6], se roulent des pelles, se tripotent dans des recoins, se font des pipes, se lèchent, baisent y compris dans les chiottes, se rejoignent dans les véhicules pour fricoter[7] et aménager diverses rencontres afin de se livrer à des enculeries et autres explorations anatomiques.
Ses postures de «responsable syndicale» –toujours soucieuse de satisfaire son con[8] et d’agir pour une pénétration « libératrice » au sein de l’entreprise – sont appréciées aussi bien par les mâles que par les femelles.[9]
Lorsqu’elle se rend à des soirées, elle veille toujours à exhiber des attributs pour mettre des bites en « appétit ».
Elle met souvent des jupes ou des robes courtes, ne porte pas de culotte et s’assoit les jambes écartées afin d’offrir à la contemplation[10] son vagin de « vraie blonde ».
Elle revendique le « privilège » d’appartenir au monde du « sexe sans frontières » et de la « jouissance sans entraves ».[11]
Dans un coin de sa chambre à coucher, à côté d’un pénis en bois d’ébène, trône une copie du tableau de Gustave Courbet, « l’Origine du Monde », qui représente une femelle allongée nue sur le dos, les jambes écartées, offrant son vagin et sa toison pubienne.
Elle aime se prendre pour la femelle du tableau.
Parfois, entre deux parties de baise, elle met son doigt, le majeur, dans son con et se livre à un va et vient intense en murmurant que le tableau aurait été mieux avec une bite dans le vagin.[12]
Short moulant donnant du relief à son cul « provocant », chemisette échancrée offrant ses seins « libérés » et découvrant son ventre avec un « bijou »[13] du « piercing nombrilique »,[14] coiffure « sophistiquée », maquillage « aguicheur », déhanchement « étudié », talons aiguilles « sexy » et cigarette « racoleuse »; l’aident à « mettre en valeur » son « potentiel », tout en attendant d’embarquer avec son nouveau jeune « collègue ».
Le pays dit « musulman » où elle se rend,[15] connu pour les horreurs du régime en place, est très apprécié par les touristes et en particulier par les femelles de son espèce, reçues « les braguettes ouvertes ».[16]
Le « chef d’État » de ce pays,[17] installé comme ses prédécesseurs par les forces de l’oppression, maintenu à son poste d’exécutant au service de l’impérialo-sionisme, est autorisé, dans le cadre de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[18] à palabrer sur son rôle de « défenseur de l’islam »[19] pour faire « couleur locale » comme disaient les colonialistes d’antan et comme le répètent leurs con-tinuateurs.[20]
Cet exécutant, produit d’un système des crimes les plus abominables et les plus nauséabonds, se pavane dans un pays où la torture sous toutes ses formes est quotidienne, où des hommes sont enfermés, battus, sodomisés, tués, où des femmes sont méprisées, humiliées, violées, achevées, où des enfants sont enlevés, maltraités, affamés, éliminés, où la corruption est généralisée, où l’usurpation règne, où la pourriture dégouline de partout, où la puanteur n’épargne aucun domaine et où la notion d’être humain ne signifie pas grand-chose.
Dès le décollage, la femelle en short moulant[21] et son nouveau jeune « collègue » ont entamé les préliminaires en s’introduisant mutuellement la langue dans la bouche.
Au moment de la rupture du jeûne,[22] plus d’une heure avant l’atterrissage, aucune nourriture n’a été proposée à ceux et à celles qui font de leur mieux pour respecter les prescriptions d’Allah.
Ramadan ou pas, les « principes » de la ré-pub-lique[23] guident le vol « laïc ».[24]



BOUAZZA



[1] Albahr alabyad almoutawassite (la mer blanche intermédiaire).
[2] Ramadane, ramadaane, (le « r » roulé), le mois du jeûne pour les croyants et les croyantes.
[3] Lorsqu’elle entend dire par exemple qu’en Islaam les rapports sexuels entre l’homme et la femme ont lieu dans le cadre du mariage, elle s’énerve et souligne qu’elle s’en tape car en sa qualité d’anti-musulmane, elle n’a pas à se soucier des règles dans les pays « musulmans » où elle baise quand elle veut avec des « musulmans » comme elle le fait avec eux en métropole (la confusion entre l’origine ethnique d’une personne et son adhésion à l’Islaam continue d’être entretenue et se traduit, entre autres, par l’assimilation des « arabes » par exemple aux « musulmans » et par la difficulté de comprendre que le Message d’Allaah ne s’adresse pas à une ethnie particulière, mais à tous les êtres humains et que par conséquent, toute personne peut faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande, c'est-à-dire être croyante).
Elle ajoute qu’elle est farouchement contre le port du « voile » par les croyantes en France, car elle veut qu’elles s’intègrent et s’assimilent pour être « libérées » comme elle !
Se reporter à mes textes intitulés « Confiance » et « Intégmilation » (contraction des mots « intégration » et « assimilation »).
[4] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allah le demande.
[5] Comme disent les « zonards » et les « zonardes » en région parisienne.
[6] Des joints au cannabis ou autre.
[7] Ce qui n’empêche pas de retrouver les épouses et les époux au domicile con-jugal.
[8] Camp.
[9] Se reporter à mon texte intitulé « Enseignement ».
[10] En préparant la suite.
[11] Se reporter à mon texte intitulé « Défenseurs ».
[12] Se reporter à mon texte intitulé « Baisolution » (contraction des mots « baise » et « révolution »).
[13] Se reporter à mon texte intitulé « Idolâtrie ».
[14] « Technique » de percer le nombril, le sexe, la langue, les seins, le nez, ou autre partie du corps pour mettre un « bijou », et susciter une sorte de « curiosité », d’attirance cul-turelle, d’excitation sexuelle.
[15] Et qu’elle considère comme une possession de la métropole.
[16] « On » dit aussi « les bras ouverts ».
[17] Comme d’autres exécutants d’autres pays dits « musulmans ».
[18] Se reporter à mon texte intitulé « L’indépendance dans l’interdépendance ».
[19] Alors qu’il n’a, comme les autres serviteurs de l’impérialo-sionisme, rien à voir avec l’Islaam.
[20] Continuateurs.
[21] Elle n’était pas la seule et d’autres en pantalons moulants, en jupes ou en robes moulantes, ne manquaient pas.
[22] Al-i-ftar, al-i-ftaar (le « r » roulé).
Lorsqu’ils voyagent, les croyants et les croyantes peuvent ne pas jeûner et rattraper ultérieurement (se reporter aux documents relatifs à ce point).
Cette année en France, le mercredi 11 août 2010 selon le calendrier dit Grégorien, a correspondu au 1er ramadaane 1431.
[23] Comme dirait Pierre Chevènement pour qui la seule ré-pub-lique sur terre est en France !
[24] Parfois cependant, dans le cadre de la propagande pour un « islam laïc », « on » sert un petit quelque chose pour la rupture du jeûne en laissant entendre que ce n’est pas en « con-tradiction » avec le « principe » de « laïcité » qui ne s’oppose pas à la « bienfaisance ».
Se reporter à mon texte intitulé « Ni vendues, ni achetées ».
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mardi 24 août 2010

LE MEILLEUR DÉFENSEUR

« Allah prend la défense[1] de ceux qui croient ».[2]

[1] Youdaafi’ou.
[2] Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22) Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 38 (verset 38).
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lundi 23 août 2010

TOUT SIMPLEMENT

« Celui qui prend le droit chemin[1] c’est pour lui-même qu’il le prend et celui qui s’égare,[2]c’est à son détriment qu’il s’égare ».[3]

[1] Mane ihtadaa.
[2] Mane dalla.
[3] Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 15 (verset 15).
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dimanche 22 août 2010

DISTANCE



Paris.
20ème arrondissement.
Jour d’été.
Sans marché.
Peu d’agitation.
Visages de partout.
Langues variées.
Pas le long du boulevard de Belleville.
Arrêt.
Rue Ramponeau.
Chambre disparue d’un ami étudiant.
Nouvel immeuble.
Années soixante dix.
Gavage de mots.
Orgie de discours.
Diarrhée de slogans.
L’après mai 68.[1]



BOUAZZA


[1] Au mois de mai 1968 en France, des « revendications » attribuées aux « étudiants » avaient mobilisé « tout le monde » pour une ambiance psychédélique, du sexe « sans frontières », de la baise « enchantée », du cul « libéré », du « plaisir » triomphant, une « nouvelle » conne science (conscience), une société « avant-gardiste » et d’innombrables autres idées « révolutionnaires » que « développent » toujours des impérialo-sionistes de « gauche », du « centre » et de « droite » pour qui les régimes, comme celui en France à l’époque, ne se soumettaient pas facilement aux patrons de l’impérialo-sionisme.
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samedi 21 août 2010

LA RUE DE L’HOMME






La neige continuait de tomber.[1]
Il faisait froid.
La nuit n’était pas encore arrivée.
Derrière les rideaux de la fenêtre d’une maison dans une rue dite « résidentielle », je regardais un homme avec un plastique au dessus.
J’étais au chaud, mais inquiet pour cet homme sous la neige.
Au bout d’un moment, j’avais décidé de téléphoner au SAMU[2] pour demander qu’il intervienne sans tarder, afin de prendre l’homme en charge.
Dés que j’ai donné l’adresse, il m’a été répondu que le SAMU connaissait bien « l’homme au vélo » auprès de qui des interventions avaient déjà été effectuées sans résultat.
Cet homme étant majeur m’avait-on précisé, la « loi »[3] en France ne permet pas au SAMU de porter atteinte à sa liberté de s’installer dehors par tous les temps.
Je n’avais rien pu faire d’autre.
C’était en revenant du travail quelques semaines auparavant que j’avais trouvé cet homme, d’une trentaine d’années, assis en face de la maison, sur le trottoir, du côté d’une autre demeure.
Il était très calme et avait un sac à côté d’un vélo.[4]
Je crois avoir compris tout de suite que cet homme avait le projet de rester dans cette rue.
Je n’ai pas cherché immédiatement à rentrer en contact avec lui et je ne me rappelle plus si je l’avais fait dés le lendemain ou des jours après.
En lui parlant, j’avais constaté qu’il était comme absent.[5]
J’ai pu apprendre qu’il n’avait plus de logement depuis quelques années, qu’il ne désirait plus en avoir et qu’il ne voulait « être » que dans la rue.
Très vite, j’avais commencé à lui sortir un plateau repas le soir et parfois à midi aussi lorsque j’étais sur place, ou lorsque mon épouse y était.[6]
Je n’avais pas tardé non plus à me rendre compte qu’il vidait le contenu des assiettes dans une poubelle à l’entrée du parc limitrophe et ne gardait que ce qu’il pouvait conserver.[7]
Il ramenait le plateau et lorsque je lui demandais si le repas était bon, il répondait par l’affirmative en secouant la tête.
Par la suite, sans lui faire part de ce que j’avais observé, j’avais compris qu’il valait mieux remplacer le plateau repas par des fromages, des fruits, des biscuits, des chocolats et de temps à autre de l’argent.
Chaque fois que je sortais de la maison ou que j’y revenais, je m’adressais à lui, même si souvent il ne disait rien.
Il avait eu, je ne sais pas comment, un petit chien et il était tout le temps avec lui, y compris lorsqu’il faisait du vélo.[8]
Un jour, à mon retour du travail, j’avais tout de suite remarqué que le chien n’y était pas. Et je n’avais pas tardé à apprendre qu’il lui avait été retiré par des « gens de l’administration » parce que les vaccinations n’étaient pas à jour.[9]
Il était contrarié.
Je voulais faire quelque chose pour l’aider à récupérer le chien en lui expliquant que je pouvais me charger des démarches nécessaires auprès des services concernés s’il voulait me fournir des précisions, mais il ne répondait pas.[10]
Peu de temps après, en rentrant le soir, je l’avais retrouvé avec le chien.
Je n’ai jamais su comment il avait fait pour le récupérer.
Je les avais pris en photo et quelques jours plus tard, il avait l’air d’apprécier que je lui remette la photo.
Avec le temps, il avait eu une radio et écoutait souvent de la « musique classique ».
Il avait aussi une petite télévision à piles et un ou deux livres.
Le soir, pour mieux s’abriter et abriter le chien, il avait amélioré le système de couchage et de protection par le plastique.
C’était son « havre ».
Parfois, il entreprenait de balayer[11] une partie de la rue et pas seulement l’espace immédiat autour de son installation.
Je ne voulais sûrement pas penser à ce que je ne pouvais pas empêcher et je faisais comme si cette rue ne pouvait plus « être » sans cet homme.
Puis, en revenant du travail un soir, la rue était vide :
« Une vague vient du fond du passé et, lente, dandinante, puissante, déferle. Explose et fait exploser les souvenirs comme autant de bulles d’écume ».[12]
Ai-je pleuré comme je l’ai fait en écrivant ces lignes ?
Une voisine m’avait raconté que dans la matinée, des « gens de l’administration » avaient débarqué, que toutes les affaires de l’homme avaient été jetées dans un véhicule à ordures,[13] que l’homme avait été sommé de disparaître et de ne plus remettre les pieds dans cette rue[14] s’il ne voulait pas avoir de « problèmes ».[15]
C’est ainsi que cette rue dite « résidentielle »[16] où j’habite toujours a perdu cet homme.
Il s’appelait Philippe.[17]


BOUAZZA




[1] Il y a peu de neige dans la région, mais cela arrive de temps à autre.
[2] Service d’Aide Médicale d’Urgence.
[3] « On » ne peut rien contre l’étable (les tables) de la « loi ».
[4] Je ne sais plus maintenant si le vélo y était dès le départ ou s’il l’a eu par la suite.
[5] Il ne parlait presque pas, mais avait dit que le docteur lui avait signalé des « troubles mentaux ».
[6] Ou nos deux fils, ou l’un d’eux.
[7] Pain, fruit, fromage, yaourt.
[8] Il prenait soin de ce compagnon et lui-même prenait bien soin de sa personne : Je l’ai toujours vu bien rasé, bien coiffé et proprement habillé.
Comment y arrivait-il ?
[9] « On » ne peut rien contre l’étable de la « loi ».
[10] Il avait cette attitude chaque fois que je voulais tenter quelque chose concernant sa situation et se montrait alors plus que fuyant.
[11] Je ne sais pas comment il s’est procuré un balai.
[12] Driss Chraïbi, La civilisation ma mère, Paris, éditions Denoël, 1972.
[13] L’homme a été autorisé à garder le sac, le vélo et le chien.
[14] Cette voisine ne travaillait pas et a pu être présente à un moment de la journée où presque tous les résidents étaient absents.
Elle a tenté en vain de s’opposer à l’expulsion.
[15] « On » ne peut rien contre l’étable de la « loi ».
[16] Des résidents avaient agi en « secret » pour l’expulsion de cet homme qui par sa présence, soutenaient-ils, portait « gravement atteinte au caractère résidentiel de la rue ».
[17] Voir :
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vendredi 20 août 2010

LE MISÉRICORDIEUX

« Ceux qui ne croient pas[1]en Allah, et à Ses Messagers et qui veulent faire distinction[2]entre Allah et Ses Messagers et disent nous croyons à une partie et nous ne croyons pas à une autre et veulent prendre une voie intermédiaire[3] ; Ceux-là sont les vrais mécréants et Nous avons préparé aux mécréants un châtiment humiliant.[4] Et ceux qui auront cru en Allah, et à Ses Messagers et qui n’auront pas fait de distinction entre aucun d’eux, ceux-là Il leur apportera leurs salaires[5]. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »[6]

[1] Yakforoune.
[2] Yofarriqoune.
[3] Entre la Foi et la mécréance.
[4] Mouhiine.
[5] Récompenses.
[6] Alqoraane (le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Annisaa-e, Les Femmes, aayate 150 à aayate 152 (verset 150 au verset 152).
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jeudi 19 août 2010

LE MÊME MESSAGE


« Et Il a descendu sur toi[1] le Livre avec la Vérité confirmant ce qui est avant lui.[2] Et Il fit descendre la Torah et l’Évangile[3] auparavant en tant que guide pour les gens. »[4]
« Nous t’avons inspiré comme Nous avons inspiré Nouh[5] et les Prophètes après lui. Et Nous avons inspiré Ibrahim[6] et Isma’il[7] et Ishaq[8] et Ya’qoub[9] et les tribus[10] et ‘Iça[11] et Ayyoub[12] et Youns[13] et Haroune[14] et Soulaymane.[15]Et Nous avons donné Azzabour[16] à Daoud.[17] Et des Messagers dont Nous t’avons raconté l’histoire auparavant et des Messagers dont Nous ne t’avons pas raconté l’histoire. Et Allah a parlé à Mouça[18] de vive voix.[19] Des Messagers porteurs de bonne nouvelle et d’avertissement pour que les gens n’aient pas d’argument devant Allah après les Messagers. Et Allah est Puissant et Sage. »[20]

[1] Mohammad, sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Avant Alqoraane.
[3] Attawraate wa alinjiile.
[4] Alqoraane (le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘imraane, La famille de ‘Imraane, aayate 3 et aayate 4 (versets 3 et 4).
[5] Nouh, Noé sur lui la bénédiction et la paix.
[6] Ibraahiime (le « r » roulé), Abraham sur lui la bénédiction et la paix.
[7] Ismaa’iil, Ismaël bénédiction et paix sur lui.
[8] Ishaaq, Isaac bénédiction et paix sur lui.
[9] Ya’qoub, Jacob bénédiction et paix sur lui.
[10] Les douze fils de Jacob, sur lui la bénédiction et la paix, dont chacun a formé une tribu.
[11] ‘Iiçaa, Jésus sur lui la bénédiction et la paix.
[12] Ayyoub, Job sur lui la bénédiction et la paix.
[13] Younes, Jonas sur lui la bénédiction et la paix.
[14] Haaroune, Aaron sur lui la bénédiction et la paix.
[15] Soulaymaane, Salomon sur lui la bénédiction et la paix.
[16] Psautier.
[17] Daayoud, David sur lui la bénédiction et la paix.
[18] Mouçaa, Moïse bénédiction et paix sur lui.
[19] Takliima.
[20] Alqoraane (le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les femmes, aayate 163 à aayate 165 (verset 163 au verset 165).
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mardi 17 août 2010

LE JEÛNE ET LES RAPPORTS SEXUELS



L’humanité, selon des modalités qui ont varié à travers le temps et l’espace, a connu et connaît le Jeûne.
Avec la continuation et le parachèvement de la Révélation, la Mission confiée par Allah à Mohammad, Son ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, prescrit au croyants et aux croyantes, pubères et sains d’esprit, d’accomplir assiyame[1] pendant un mois[2] par an.[3]
C’est ramadane.[4]
Le jeûne dépend de la situation de chaque personne.
Des aménagements existent et concernent par exemple la maladie, le voyage, la faiblesse liée au grand âge, les règles, la grossesse, l’accouchement et autres.[5]
Qu’en est-il des rapports sexuels par exemple, pendant le jeûne ?
En Islam,[6] les rapports sexuels entre l’homme et la femme ont lieu dans le cadre du mariage.
S’agissant de ces rapports pendant le jeûne, Allah nous dit dans Alqoraane[7] :
« Il vous est permis la nuit du jeûne d’avoir des rapports[8] avec vos femmes. Elles sont une parure[9] pour vous et vous êtes une parure pour elles. Allah sait que vous vous trahissiez vous-mêmes[10]et a accepté votre repentir[11] et vous a pardonné. Maintenant, allez vers elles[12] et cherchez ce que Allah a destiné[13] pour vous. Et mangez et buvez jusqu’à ce que l’aube vous permette de distinguer le fil blanc[14] du fil noir.[15] Puis accomplissez le jeûne jusqu’à la nuit. Et n’allez pas vers elles[16] pendant que vous observez une retraite riruelle[17] dans les mosquées ».[18]
Que se passe t-il en cas de rapports sexuels entre époux pendant le jeûne ?
Il a été rapporté qu’un jour, un homme était venu voir le Prophète sur lui la bénédiction et la paix, pour lui dire qu’il était perdu car il avait eu des rapports sexuels avec son épouse alors qu’il jeûnait.
Le Prophète sur lui la bénédiction et la paix lui avait alors expliqué qu’il fallait affranchir une personne,[19] ou jeûner deux mois successifs,[20] ou donner à manger à soixante personnes dans le besoin.[21]
L’homme avait répondu qu’il n’était pas capable de faire ce qui lui était demandé.
À ce moment-là, quelqu’un a apporté au Prophète sur lui la bénédiction et la paix, une corbeille[22] de dattes.
Le Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a remis la corbeille de dattes à l’homme pour qu’il en fasse l’aumône.
L’homme a répondu qu’il n’y a pas plus pauvre que lui.
Le Prophète sur lui la bénédiction et la paix a ri et lui a dit de garder les dattes pour nourrir les siens.[23]
Cet exemple montre l’Infinie Miséricorde d’Allah[24] pour les croyants et les croyantes.
Pour les personnes qui sont tenues de le faire, jeûner du lever au coucher du soleil est un Bienfait d’Allah.
Jeûner, c’est accomplir une des prescriptions d’Allah.
Jeûner, c’est prendre la route de la foi.
Jeûner, c’est se ressourcer afin de s’améliorer.
Jeûner, c’est vouloir la parure de la piété.
Jeûner, c’est chercher l’équilibre.
Jeûner, c’est se préparer ici-bas pour l’au-delà.
Le soir, la rupture du jeûne ne signifie pas la gloutonnerie ou le « ramdam » comme diraient ceux et celles qui n’y connaissent rien et qui ne veulent rien connaître.
C’est la rencontre.
C’est l’échange.
C’est le partage.
C’est la joie.
C’est le pardon.
C’est le rappel.
C’est l’invocation.
C’est la Prière.
C’est le remerciement d’Allah pour ce cadeau merveilleux.
Il est donc important de répéter, encore et encore, qu’être en état de jeûne ne consiste pas seulement à renoncer aux aliments, aux boissons ou autres, à s’abstenir de ce qui rompt assiyaame.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’efforts pour éviter ce qui peut nuire aux autres.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’efforts pour s’éloigner de ce qui est néfaste.
Être en état de jeûne c’est aussi ne pas s’approcher des mauvaises actions.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’efforts pour augmenter les bonnes oeuvres.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’effort pour être mieux à l’écoute.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’efforts pour renforcer l’humilité.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’efforts pour devenir meilleur dans la Voie d’Allah.
Ramadane est purificateur.[25]
Qu’Allah nous guide.[26]


BOUAZZA


[1] Assiyaame, assawme, le jeûne.
[2] Les mois répondent au calendrier lunaire, et les périodes de jeûne changent par conséquent d’une année sur l’autre.
[3] Les croyants et les croyantes peuvent jeûner des jours en plus en dehors de ce mois, s’ils le souhaitent.
[4] Ramadan (il dure un mois).
[5] Se reporter aux documents qui traitent d’assiyaame.
[6] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[7] Le Coran, qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message d’Allaah à l’humanité.
[8] Sexuels, arrafate (le « r » roulé).
[9] Libaace, vêtement.
Dans sa traduction du Qoraane (Coran), Mohammad Hamid Allah (Muhammad Hamidullah), utilise le terme « vêtement » et précise qu’il se rapporte à la tranquillité, à la quiétude et à la complémentarité réciproque entre les époux.
Toujours selon lui, une autre interprétation à partir du terme « couverture » souligne que l’existence de liens permanents entre les deux époux rend difficile le fait de s’abstenir de rapports conjugaux et que pour cette raison, ces rapports leur ont été permis la nuit d’assiyaame.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid) quant à lui, note dans sa traduction que le vêtement symbolise la vie en commun et l’étroite intimité.
[10] Que vous aviez des rapports sexuels avec vos femmes.
[11] Taabe ‘ankoume.
[12] Baachirouhounne.
[13] Katabe.
[14] Du jour.
[15] De la nuit.
[16] N’ayez pas de relations sexuelles avec elles.
[17] Salaah Addine Kachriid précise que dans les dix derniers jours du mois de ramadane (9ème mois de l’année lunaire) il est recommandé, comme acte surérogatoire et en imitation du Prophète Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, de se retirer dans une mosquée pour se consacrer à plus de ferveur et à plus d’adoration. C’est ce qu’on appelle ali’tikaaf.
Pendant cette retraite on ne doit sortir que pour une nécessité impérieuse et les époux s’interdisent tout rapport sexuel.
[18] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albqara, La Vache, aayate 187, verset 187.
[19] Tahriir raqaba (les « r » roulés).
[20] En dehors du mois de ramadane.
[21] C’est alkaffara (le « r » roulé), l’expiation.
Elle s’applique à la personne qui rompt volontairement un jour de jeûne.
[22] ‘Araq.
[23] Hadiite (hadith) rapporté par Abou Hourayra (les « r » roulés), qu’Allaah l’agrée, dans le recueil authentique de Alboukhaarii (le « r » roulé) qu’Allaah l’agrée.
Sahih Alboukhaarii, Bayroute (Beyrouth), loubnaane (Liban), édition daar alqalam, 1987, tome 2, chapitre 117, hadiite 192, page 87-88.
Ici, le hadiite (hadith) renvoie à Assounna, c'est-à-dire à ce qui concerne la conduite du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Assouna procède d’Alqoraane.
[24] Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzoumar, Les Groupes, Les Groupes homogènes, aayate 53, verset 53.
[25] Moutahhir (le « r » roulé).
[26] Voir :
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lundi 16 août 2010

GLOIRE À ALLAH

« C’est Lui Allah, nul Ilah autre que Lui. Le Connaisseur de l’invisible et du visible. C’est Lui Le Clément, Le Miséricordieux. C’est Lui Allah, nul Ilah autre que Lui, Le Souverain, Le Pur, La Paix,[1] Le Rassurant, Le Prédominant, Le Puissant, Le Contraignant, L’Orgueilleux[2]. Gloire à Allah ! Il transcende ce qu’ils Lui associent. C’est Lui Allah, nul Ilah autre que Lui, Le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, Le Dessinateur.[3] Il a les plus beaux noms.[4] Tout ce qui est dans les cieux et la terre proclame Sa Gloire. Et c’est Lui Le Puissant, Le Sage. »[5]


[1] Assalaame.
[2] Almoutakabbir (le « r » roulé).
[3] Almouçawwir (le « r » roulé).
[4] Voir les plus beaux noms d’Allaah (Asmaa-e Allaah alhouçnaa).
[5] Alqoraane (le Coran), sourate 59 (chapitre 59), Alhachr (le « r » roulé), Le Grand Rassemblement, aayate 22 à aayate 24 (verset 22 au verset 24).
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dimanche 15 août 2010

RIEN N’ÉCHAPPE À ALLAH

« Ils se cachent des gens[1] et ne se cachent pas d’Allah alors qu’Il est avec eux quand ils tiennent la nuit des paroles qu’Il n’agrée pas. Allah embrasse de Son Savoir ce qu’ils font. »[2]

[1] Annaas.
[2] Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 108, verset 108.
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vendredi 13 août 2010

SANGLOTS



Depuis de nombreuses années, je me rends en Italie[1] chaque fois que je le peux.
Avec mon épouse,[2] nous retrouvons sa cousine,[3] le mari de cette dernière et leur fille,[4] installés à « Torino ».[5]
Nous retrouvions aussi la « nonna »[6] dont l’existence ici-bas s’est achevée il n’y a pas très longtemps.
L’accueil est toujours chaleureux.
Cette année, nous avons quitté Paris le matin en train.[7]
Nous avons attendu de dépasser Chambéry,[8] pour échanger quelques mots en anglais avec le couple australien en face de nous dans les quatre places en vis-à-vis.
Pendant le voyage, j’ai essayé plusieurs fois en vain de me lancer dans la lecture d’un livre.[9] J’ai alors décidé de ne plus y toucher.
C’est pourtant un livre d’un écrivain qu’il m’était arrivé de lire avec un certain intérêt.[10]
L’Australienne[11] lisait « House ruler » de Jodi Picoult.
Son compagnon lisait « On, off » de Colleen Mc Cullough.[12]
Mon épouse a abandonné la « Luxueuse austérité »[13] pour regarder des quotidiens de la presse d’Italie, laissés dans le train qui venait de ce pays et qui a été vidé de ses voyageurs afin que nous le prenions, pendant qu’eux prenaient celui où nous étions qui retournait à Paris : Avec la S.N.C.F. « c’est possible » !
Ces quotidiens, « Il Giornale »[14] et « La Stampa »[15] traitaient en première page de la « crise politique ».
« La Stampa » titrait en gros :
« Pdl,[16] Berlusconi[17] caccia[18] Fini ».[19]
En fait, Silvio Berlusconi voulait tout simplement retirer à Franco Fini le fauteuil qu’il lui avait accordé auparavant pour présider la Première Chambre au Parlement
C’est dire qu’en « démocratie », les « représentants du peuple », de « droite », du « centre » et de « gauche », « élus » par le « peuple », « veillent » sur les « intérêts du peuple ».[20]
Alors pourquoi étaler des « états d’âme » d’« alliés » pour le partage des fauteuils des diverses Institutions ?
Ce que veut le « peuple », c’est bander sur un énième cul d’une « escort-girl »[21] ou autre femelle que le chef du Gouvernement, en dépit de son âge,[22] ne cesse d’« honorer ».[23]
Le train roulait toujours.
J’ai regardé longuement le ciel et quelques nuages qui semblaient vouloir caresser la dense végétation couvrant la montagne.
De l’eau courrait dans le sens opposé de notre destination.
« Contrôle papiers ».
Je n’ai pas été surpris par l’intrusion de deux minettes et d’un minet de la police des frontières.
Comme tout le monde le sait, le contrôle aux frontières des pays de l’Union Européenne « n’existe plus » puisque les frontières « n’existent plus ».
Le contrôle est cependant effectué pour débusquer des « clandestins » et des « clandestines »,[24] susceptibles d’êtres des « terroristes », c'est-à-dire des « islamistes ».[25]
Après un long tunnel, le train a marqué un arrêt à Bardonecchia[26] en Italie.
La montagne était dénudée par endroits, mais pas trop.
Des bâtiments en ruines d’une ancienne ferme m’ont plongé dans des pensées sur notre parcours ici-bas et sur notre départ pour l’au-delà.
À « Torino », la cousine de mon épouse nous attendait à la gare « Porta[27] Susa[28] ».
Le train avait quarante cinq minutes de retard.[29]
Le déjeuner était le bienvenu.
En présence de Camilla,[30] nous l’avons pris avec la cousine de mon épouse, son mari et une dame[31] originaire de Roumanie qui avait pratiquement achevé les taches ménagères qu’elle avait à effectuer dans l’appartement.
Nous avons vu la fille de la cousine de mon épouse et de son mari qui est passée après le repas.
En fin d’après-midi, nous avons pris la route pour « Santa Maria[32] Maggiore ».
La voiture a tellement été utilisée sur ce trajet que le mari de la cousine de mon épouse blague à peine en disant qu’il pourrait s’endormir au volant et que le véhicule continuerait sans problème.
Au bout d’un moment, nous avons eu quelques vues du « Lago Maggiore »,[33] ainsi que quelques images furtives du fleuve « Toce »[34] et de sa fabuleuse couleur verte.
Nous avons laissé « Villadossola » et « Domodossola » sur notre droite et avons continué l’ascension.
Nous avons retrouvé « Toce » presque à sec.
Soubhaane Moubaddil al-a-hwaal.[35]
Le soleil du soir et le ciel bleu donnaient au paysage une clarté qui paraissait être celle d’un début de matinée.
Le voyage n’a pas trop duré[36] et nous n’étions pas fatigués en arrivant à la maison.
C’est une maison que nous avons découverte huit ans auparavant.
La « nonna »[37] était encore de ce monde et allait sur les quatre vingt dix ans je crois.
Elle était venue avec nous de « Torino ».
Je n’ai pas voulu qu’elle nous accompagne pour marcher en forêt et j’ai demandé à mon épouse de lui dire en italien qu’en raison de son âge, elle ne pouvait plus s’adonner à ce genre d’activité.
Elle m’en a beaucoup voulu pour cet « affront ».[38]
La maison[39] date, paraît-il, de 1697.
Une partie du premier étage,[40] régulièrement entretenue a été entièrement et magnifiquement rénovée par les soins du mari de la cousine de mon épouse.
La finesse de l’agencement, comme c’est le cas dans pratiquement tous les logements des Italiens, dénote d’un ancien et grand savoir-faire des populations dans ce domaine.
Chaque semaine, du vendredi soir au dimanche soir, Camilla peut retrouver Calimero,[41] un chat du voisinage, appelé « Sbirulino »[42] par la cousine de mon épouse et son mari.
Camilla le retrouve en effet, mais sans plus.
Elle met une certaine distance.
Lui ne se décourage pas et veut faire de son mieux pour apporter sa contribution au couple dans la marche des chats.
Le fait que Camilla soit à « Torino » du lundi au vendredi le fait réfléchir, mais ne l’incite pas à laisser tomber.
Ce qui le déroute par contre, c’est qu’il ne comprend pas ce que cherchent certaines chattes.
Il enrage même intérieurement de voir Camilla, qui n’est plus de toute jeunesse, continuer à être préoccupée par son ego.
En fait, Calimero n’arrive pas à se faire une idée claire sur ce qu’elle est au juste.[43]
Il souligne[44] qu’avec elle, tout ce qu’il dit « tombe dans l’oreille d’un sourd » comme le précisent des humains[45] en France dont il connaît au moins un.
Pendant ce temps, Camilla préfère être taquinée par le mari de la cousine de mon épouse.
Il l’appelle « pelliccioni »[46] ou « pelliccioto »[47] et la caresse dans le sens du poil.
C’est ce que cherchent certaines chattes.
Et c’est ce que Calimero ne comprend pas.
En regardant par l’une des fenêtres du salon, ma vue a retrouvé les pierres grises des toitures de maisons anciennes, le clocher[48] de l’église du douzième siècle bâtie, paraît –il, sur un ancien temple de druides,[49] puis a rejoint les arbres qui couvrent la montagnes d’une parure d’un vert de tous les tons sous le magnifique bleu du ciel.
Le soir, dans un restaurant à la sortie d’un village, la nuit a habillé cette montagne d’un noir que les éclairages des villes tentent de faire oublier.
J’avais faim.
L’assiette de « gnocchi »[50] au « gorgonzola »[51] était « buonissima ».[52]
Alhamdou lillah.[53]
De retour au bercail, je n’ai pas tardé à aller au lit.
Restée au salon, mon épouse attendait que je dorme.
Les jours suivants, lors de marches en forêt, nous avons eu du soleil, des nuages, de la pluie, des paysages splendides, des vues sur des parties des Alpes avec de la neige, du temps pour nous asseoir sur un rocher et écouter le torrent nous rappeler qu’Allah a fait de l’eau toute chose vivante.
S’abreuver à la Source.
Souhaiter la Parure de la Piété.
Espérer une belle part de la Moisson de la Route de la Foi.
Remercier Allah pour Ses Bienfaits.[54]
L’invoquer pour qu’Il nous Pardonne et nous couvre de Sa Miséricorde[55].
Avant de repartir pour la France, nous avons retrouvé « Torino ».
À peine arrivés, nous nous sommes rendus dans des coins visités plusieurs fois déjà.
La « Via Garibaldi »[56] toute droite va jusqu’à la« Piazza Castello ».[57]
Une grande place dégagée, aérée et baignée avec d’autres endroits par la « fraîcheur »[58] du fleuve[59] qui passe par la ville.
Sur la droite, en arrivant à cette place, de nouvelles et très agréables arcades comme il y en a tant ici, conduisent à la « galleria subalpina » qui fait penser à une galerie de « Milano »[60] et encore plus à celle de « Den Haag ».[61]
Verrière, marbre, boutiques, café-restaurant, plantes, théâtre et même cinéma.
L’étage du milieu sur les trois qui composent cette galerie dispose d’un beau balcon qui en fait le tour.
La galerie débouche sur la « Piazza Carlo Alberto » avec sur la droite le « museo nazionale del risorgimento italiano »,[62] faisant face à la « biblioteca nazionale »[63] et sur « Via Cesare Battisti », « Via Carlo Alberto »…
Sur la Place Carlo Alberto, des enfants jouaient.
En courant, l’un d’eux a chuté.
Sa mère s’était précipité et l’avait prise dans ses bras.
Comment apaiser les sanglots qui le secouaient ?
Sa sœur qui le caressait se posait peut-être cette question.
Un homme marchait.
Il avait l’air « ailleurs ».
Allait-il vers la rue Carlo Alberto où il logeait ?[64]
Se remémorait-il ?
Il faisait froid.
Il était encore enfant[65] lorsque son père a rejoint l’au-delà.
Il a vécu avec sa mère et sa sœur.
Très jeune, il enseignait à l’université.
Loin de sa mère et de sa sœur.
Pour des raisons dites de « santé », il n’a pas continué cette activité longtemps.
Il fallait partir.[66]
Dans sa marche, il se dirigeait vers un cheval.
Le cheval d’un fiacre, rossé par un cocher.
Arrivé à sa hauteur, il a enlacé son encolure.
Un peu comme s’il voulait le prendre dans ses bras pour l’apaiser.
Puis il a éclaté en sanglots et s’est écroulé.
Il venait d’être foudroyé par la « folie », avait-on dit.
Cet homme s’appelait Friedrich Nietzsche.[67]


BOUAZZA


[1] Se reporter à mon texte intitulé « Primavera… ».
[2] Et au début avec nos deux fils aussi.
Depuis un certain temps déjà, ils s’y rendent toujours mais sans nous.
[3] La fille de l’un de ses oncles paternels.
[4] Lorsque je l’ai vu pour la première fois, c’était en août 1982 (selon le calendrier dit Grégorien), elle avait dix ans je crois.
Mon premier fils avait sept ans et quelques mois, le deuxième quatre ans moins quelques semaines.
Nous avions quitté le Maroc l'été d'avant (se reporter à mon texte intitulé « Évasion »).
Il faisait chaud à « Torino » et la fille de la cousine de mon épouse était très contente de nous faire « granita », une glace pilée et aromatisée et de nous apprendre à en faire.
Lorsque je pense à elle, je pense souvent à son rafraîchissant.
[5] Le « r » roulé, « petit taureau », Turin.
[6] La grand-mère, la mère du mari de la cousine de mon épouse.
[7] Nous avons programmé d’être de retour pour le début du mois de ramadane ine cha Allaah (si Dieu veut).
Nous sommes revenus la veille du premier jour du mois de ramadane 1431 (le premier jour de ce mois de jeûne correspond au mercredi 11 août 2010).
Se reporter à mes textes intitulés « Le jeûne » et « Ramadane ».
[8] Dans le département de Savoie (73).
Le train était un « direct » Paris-Turin.
En achetant les billets, les voyageurs n’étaient pas informés que ce ne serait pas un direct.
La S.N.C.F. avec qui « c’est possible » a annoncé à l’approche de Chambéry qu’il fallait changer de train à cette ville.
« C’est possible » était un slogan publicitaire pour vanter les « performances » de la Société Nationale des Chemins de Fer, un « Service Public ».
[9] Amine Maalouf, Le périple de Baldassare, Paris, éditions Grasset et Pasquelle, 2000.
[10] Je pense par exemple à Léon l’Africain, Paris, éditions Jean Claude Lattès, 1986.
[11] L’Australie est un pays bâti sur le génocide des populations dites « les Aborigènes » et sur les massacres d’autres populations, comme les USA (United States of America) sont bâtis sur le génocide des populations appelées « les Indiens », sur l’esclavage et sur les massacres de nombreuses populations à travers le monde, massacres qui continuent et qui sont loin de s’arrêter.
[12] Je ne connais rien des écrits que lisaient nos compagnons de voyage australiens, ni de leurs écrivains.
[13] Marie Rouanet, Paris, éditions Albin Michel, 2006.
[14] Le journal.
[15] La presse.
[16] Parti du peuple de la liberté, organisation politique de Silvio Berlusconi, président du Conseil (chef du Gouvernement) en Italie.
[17] Berlousconi.
[18] Catchia.
[19] Pdl, Belusconi chasse Fini.
[20] Lorsque ce n’est pas la « démocratie », le « peuple » n’a pas besoin de se « fatiguer » pour « élire » ses « représentants » et ceux-ci, n’ont pas besoin que le « peuple » vote pour les « élire ».
Ils connaissent les « intérêts » du « peuple » et « veillent » sur eux.
[21] Une pute.
[22] Il a plus de soixante treize ans.
[23] Il y a des baiseurs « populaires » dans tous les Gouvernements, mais les idolâtres d’« Il cavaliere » soutiennent que c’est lui qui encule le mieux.
[24] Hommes et femmes sans papiers de séjour et de travail qui séjournent et travaillent dans des pays qui leur refusent des papiers de séjour et de travail.
Ces « clandestins » et ces « clandestines », susceptibles d’être des « terroristes », c'est-à-dire des « islamistes », peuvent être arrêtés, jetés dans des centres de rétention, condamnés, emprisonnés, maltraités, expulsés, éliminés.
[25] Des médias « spécialisés » se chargent, avec conne-viction, de donner les « explications nécessaires ».
Se reporter à mon texte intitulé « Au long de la route ».
[26] Bardonekkia.
[27] Le « r » roulé.
[28] Sousa.
[29] Parce que le train n’était pas un « direct » et que l’information n’est jamais communiquée au moment de la réservation.
Avec la S.N.C.F. « c’est possible ».
[30] La chatte.
[31] Que nous connaissons.
[32] Mariame (le « r » roulé) qu’Allaah la bénisse.
[33] Lac Majeur.
[34] Totché.
[35] Gloire à Celui qui modifie les états.
[36] Contrairement au retour que nous avons effectué en train et qui nous a pris toute la journée pratiquement.
[37] Elle était veuve depuis plusieurs années.
[38] Comment je pouvais me permettre, moi, de lui dire, à elle, l’enfant du pays, qui a toujours connu cette forêt, ce qu’elle avait à faire ?
Ne parlant pas l’italien, je ne pouvais pas lui exprimer le fond de ma pensée. Cela ne signifie pas que lorsque j’arrive à exprimer le fond de ma pensée, le résultat soit satisfaisant.
[39] Composée d’un rez-de-chaussée et de deux étages.
[40] La partie occupée par la cousine de mon épouse et son mari.
[41] Le « r » roulé.
[42] Sbiroulino (le « r » roulé), petit sbire, celui qui fait des coups.
Sbire en français désigne quelqu’un qui se charge des basses besognes.
[43] Des humains ont aussi ce genre de problème.
[44] Allaah dans sourate « Annaml » par exemple, nous éclaire sur certaines capacités des animaux.
Alqoraane (Le Coran), sourate 27 (chapitre 27), Annaml, Les Fourmis.
[45] Ces humains précisent aussi qu’« il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ».
[46] Pellichioni, celle qui a une grande fourrure.
[47] Pellichioto, celle qui a une petite fourrure.
[48] Qui fait penser à un style « Russe ».
[49] Prêtres Gaulois ou Celtes.
[50] Niokki.
Sorte de petites pâtes préparées à partir d’un mélange de farine et de pommes de terre (cuites à l’eau et écrasées comme pour une purée).
Le père de mon épouse était très doué pour les faire.
[51] Nom d’un fromage
[52] Très bonne.
Même si ma commande de départ n’a pas été respectée.
J’ai demandé pour commencer des « gnocchi » aux pommes de terre et « on » m’a servi, sans me le dire, des « gnocchi » aux châtaignes.
J’ai préféré ne rien dire et faire le « touriste » qui ne s’est rendu compte de rien.
[53] La louange est à Allaah.
[54] Ni’ame.
[55] Rahma (le « r » roulé).
[56] La rue Garibaldi.
[57] Place du château.
Il y a un vieux château en effet, mais il y a aussi le palais royal car « Torino » était une capitale au temps de la monarchie.
[58] Il y a des jours en été où cette « fraîcheur » reste symbolique.
[59] Le Pô qu’il est possible de rejoindre au bout de la « Piazza Vittorio Veneto » en suivant la « via Po ».
Après le pont Vittorio sur le Pô, des constructions sur les hauteurs arborées, ne se lassent pas de contempler la « Piazza ».
[60] Une galerie de Milan que mon épouse, enfant, a vue en compagnie de ses parents.
[61] De la Haye en Hollande, que nous avons vue cette année.
[62] Musée national de « risorgimento » italien.
[63] Bibliothèque nationale.
[64] Le bas de l’immeuble est occupé par un restaurant.
[65] Il avait cinq ans.
[66] Se reporter à mon texte intitulé « Ainsi parlait un Musulman de France né au Maroc », daté de 1992, P. 107 à 119.
[67] Philosophe allemand (15 octobre 1844 -25 août 1900).
L’épisode du cheval à la « Piazza Carlo Alberto » date du 3 janvier 1889.
Nietzsche a passé le restant des jours de son existence ici-bas auprès de sa mère et de sa sœur et n’a plus ni parlé, ni écrit.
Voir :
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