dimanche 29 août 2010

« HÉRITAGE »



Ma sœur,[1] de six ans plus âgée que moi, a passé des années dans des procédures après son divorce pour que son fils ne soit pas « lésé » et récupère « sa part des biens de son père ».
Ce père[2] était le fils d’un collaborateur local du colonialisme français au Mghrib.[3]
En échange de « bons et loyaux services », ce collaborateur s’est constitué un « patrimoine » provenant du vol des populations de la région Zmmour[4] de Lkhmiçate.[5]
À la fin de l’existence ici-bas du serviteur du colonialisme, ses « biens » usurpés ont été « partagés » entre des membres de la « famille élargie ».
Les enfants, dont celui qui allait devenir le premier mari de ma sœur, ont eu leur « part ».
Ma sœur qui a divorcé peu de temps après son mariage, s’est lancée dans un maquis dit « juridique » et s’est familiarisée avec les règles du système usurpateur[6] de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[7] afin d’assurer à l’enfant né de son mariage et dont elle a eu la garde, « ses droits sur les biens de son père ».
Le temps a passé.
Le premier mari a quitté l’existence ici-bas.
Mon neveu aussi.[8]
J’ai demandé à ma sœur d’abandonner les « biens »[9] devenus sa « propriété »[10] en lui « rappelant », encore une fois, que ces « biens » proviennent du vol des populations par le colonialisme français et ses collaborateurs locaux comme le grand-père de son fils.[11]
Ma sœur a condamné ma position et a décidé, devant mon attitude « insultante », de ne plus garder le peu de contacts qu’elle avait avec moi.[12]
Elle a donc refusé d’abandonner ce qu’elle appelle « ses droits sur le patrimoine familial ».
Concernant notre père, des membres de la famille[13] ont eu recours à l’usurpation pour le voler pendant son existence ici-bas[14] et se sont attribués des « droits sur ses biens ».
Ils se sont accaparés de ce qui ne leur appartient pas considérant que le « patrimoine familial » est le leur, conformément aux règles du système usurpateur de « l’indépendance dans l’interdépendance ».[15]
Les croyants et les croyantes font de leur mieux pour ne pas s’approcher des pratiques de ce genre.
Les règles d’acquisition des biens et celles relatives à l’héritage en Islam[16] sont claires, nettes et précises, comme tout ce que Allah a transmis à l’humanité.
Qu’Allah nous guide.[17]


BOUAZZA


[1] Aujourd’hui institutrice retraitée.
[2] Jeune officier mis à la retraite suite à des problèmes de « santé mentale ».
[3] Le « r » roulé, Maroc.
[4] Le « r » roulé, Zemmour.
[5] Lkhmiçaate, khemisset.
[6] Le caractère usurpateur est l’un des fondements du système depuis sa naissance.
[7] Se reporter à mon texte intitulé « l’indépendance dans l’interdépendance ».
[8] Son existence ici-bas s’est achevée dans un accident de la route en 1993 selon le calendrier dit Grégorien.
[9] Terres aujourd’hui incluses dans ce qui est appelé le « périmètre urbain » et qui valent par conséquent beaucoup d’argent.
[10] Par des tours de passe-passe.
[11] Les croyants et les croyantes commandent le convenable et proscrivent le blâmable.
Se reporter à mon texte intitulé « C’est quoi le problème ? ».
[12] Je n’ai pas « plus » de contacts avec mon neveu et ma nièce, ses enfants nés de son second mariage.
Avec son époux que je connais depuis mon adolescence, bien avant son mariage, nos contacts passent par diverses phases.
[13] Qui s’en foutent, comme beaucoup d’autres personnes, de tout ce que je peux dire par rapport aux pratiques condamnables relatives à l’acquisition d’un « bien » par exemple.
[14] Qui s’est achevée le samedi 04 octobre 2008.
[15] Après le décès de notre père, j’ai envoyé à ma belle-mère (pas la dernière, mais celle que mon père a épousée en troisièmes noces, lorsque j’avais trois ans) un document signifiant mon désistement concernant « l’héritage ». Je ne lui ai pas répété ce qu’elle n’ignore pas sur les pratiques condamnables relatives à l’acquisition d’un « bien ».
Je n’ai pas cherché non plus à lui rappeler ce qu’elle sait parfaitement, c’est à dire tout ce qui a été soutiré au défunt par mille et un moyens avant son départ pour l’au-delà et les vols qui perdurent.
Je n’ai pas plus parlé de ce qu’elle ne peut pas nier, à savoir la main mise sur des « biens » par certains de ses enfants, mes frères, qui continuent sans gêne leur manège.
[16] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le de mande.
[17] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/

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