Ces lignes font partie d’un texte écrit il y a presque vint ans :
Le soir pendant la pause, Dialou toujours enthousiaste, entouré des rires, rend compte d'une séance de travail entre le président de la ré-PUB-lique et son con-seiller :
─ Présentement, le président et son conseiller bavardent. À l’Elysée.
─ Ali lisait ?
─ Mais oui. C'est bien ça. À l'Elysée. Le Conseiller explique que dans toute société tout est affaire de marché et de profit. Et qu'en France, il en est de même pour l'Islam.
─ Lisse lame ?
─ Mais oui. C'est bien ça. L'Islam.[1]
De temps en temps, le Conseiller se fixe dans la glace derrière le président et admire les traits plats de son visage sans expression. Puis reprend son analyse.
─ Âne à Lise ?
─ Mais oui. C'est bien ça. Analyse. Prenons, dit-il à titre d'exemple la femme dans le cadre d'un marché et l'eau vendue en bouteille comme produit. La publicité dit à la femme qu'elle doit boire une grande bouteille d'eau au minimum par jour. De l'eau vendue en bouteille. Pour pisser. C'est évident.
─ C'est thé vidant ?
─ Mais oui. C'est bien ça. C'est évident. Buvez pissez. En pissant donc, la femme, ici et maintenant, est convaincue[2] que sa vie est valorisée. La publicité lui fixe l'objectif. Si la femme ne boit pas une grande bouteille d'eau au minimum par jour, c'est qu'elle est une perdante, donc pas une battante. C'est qu'elle n'est pas moderne. C'est qu'elle est coupable en fait. Coupable parce que incapable d'atteindre l'objectif. L'objectif fixé par le vendeur, pour l'extension du marché de l'eau en bouteille. Si la femme n'achète donc pas cette eau, elle est dévalorisée.
Le président cligne des yeux et fait : eeuuh... eeuuh...
Le conseiller se regarde dans la glace, ajuste sa cravate, puis continue sur un ton convaincu.
─ Con-vaincu ?
─ Mais oui. C'est bien ça. Convaincu. Prenons alors l'Islam en France, dit-il, dans le cadre du marché politique et l'intégration comme produit. Ce produit qui a fait des ravages en intégrant tout au marché, désintégrera également ceux qui continuent, ici et maintenant, à ne pas vouloir se détacher de l'Islam. La désislamisation, je veux dire l'intégration continuera à faire des progrès. Les associations qui travaillent pour nous font ce que nous leur disons de faire. Personne ne résiste à l'attrait de l'argent et de ce qui va avec. Alors les potes, les beurs[3], ces Arabes, Français qu’on appelle ainsi pour effacer jusqu’au mot « Arabe » de leur mémoire, se dépasseront pour se désislamiser, je veux dire pour s'intégrer. Nous réussirons. C'est comme l'eau en bouteille et la femme qui pisse. En s'intégrant, c'est-à-dire en se désislamisant, ici et maintenant, ils auront la conviction que leur vie est valorisée. Nous fixons l'objectif. S'ils ne se désislamisent pas, c'est-à-dire s'ils ne s'intègrent pas, c'est qu'ils sont coupables en fait. Coupables parce que incapables d'atteindre l'objectif. Notre objectif.
Pour votre réélection au fauteuil de l'Elysée, ils en prennent de tous les côtés. Le processus s'accélère. Ici, j'ai bon espoir lorsque je vois l'affluence à nos concerts rock, place de la Concorde.
─ Conne corde ?
─ Mais oui. C'est bien ça. Conne corde.
Et les rires illuminèrent la nuit comme un feu d'artifice.[4]
BOUAZZA
Le soir pendant la pause, Dialou toujours enthousiaste, entouré des rires, rend compte d'une séance de travail entre le président de la ré-PUB-lique et son con-seiller :
─ Présentement, le président et son conseiller bavardent. À l’Elysée.
─ Ali lisait ?
─ Mais oui. C'est bien ça. À l'Elysée. Le Conseiller explique que dans toute société tout est affaire de marché et de profit. Et qu'en France, il en est de même pour l'Islam.
─ Lisse lame ?
─ Mais oui. C'est bien ça. L'Islam.[1]
De temps en temps, le Conseiller se fixe dans la glace derrière le président et admire les traits plats de son visage sans expression. Puis reprend son analyse.
─ Âne à Lise ?
─ Mais oui. C'est bien ça. Analyse. Prenons, dit-il à titre d'exemple la femme dans le cadre d'un marché et l'eau vendue en bouteille comme produit. La publicité dit à la femme qu'elle doit boire une grande bouteille d'eau au minimum par jour. De l'eau vendue en bouteille. Pour pisser. C'est évident.
─ C'est thé vidant ?
─ Mais oui. C'est bien ça. C'est évident. Buvez pissez. En pissant donc, la femme, ici et maintenant, est convaincue[2] que sa vie est valorisée. La publicité lui fixe l'objectif. Si la femme ne boit pas une grande bouteille d'eau au minimum par jour, c'est qu'elle est une perdante, donc pas une battante. C'est qu'elle n'est pas moderne. C'est qu'elle est coupable en fait. Coupable parce que incapable d'atteindre l'objectif. L'objectif fixé par le vendeur, pour l'extension du marché de l'eau en bouteille. Si la femme n'achète donc pas cette eau, elle est dévalorisée.
Le président cligne des yeux et fait : eeuuh... eeuuh...
Le conseiller se regarde dans la glace, ajuste sa cravate, puis continue sur un ton convaincu.
─ Con-vaincu ?
─ Mais oui. C'est bien ça. Convaincu. Prenons alors l'Islam en France, dit-il, dans le cadre du marché politique et l'intégration comme produit. Ce produit qui a fait des ravages en intégrant tout au marché, désintégrera également ceux qui continuent, ici et maintenant, à ne pas vouloir se détacher de l'Islam. La désislamisation, je veux dire l'intégration continuera à faire des progrès. Les associations qui travaillent pour nous font ce que nous leur disons de faire. Personne ne résiste à l'attrait de l'argent et de ce qui va avec. Alors les potes, les beurs[3], ces Arabes, Français qu’on appelle ainsi pour effacer jusqu’au mot « Arabe » de leur mémoire, se dépasseront pour se désislamiser, je veux dire pour s'intégrer. Nous réussirons. C'est comme l'eau en bouteille et la femme qui pisse. En s'intégrant, c'est-à-dire en se désislamisant, ici et maintenant, ils auront la conviction que leur vie est valorisée. Nous fixons l'objectif. S'ils ne se désislamisent pas, c'est-à-dire s'ils ne s'intègrent pas, c'est qu'ils sont coupables en fait. Coupables parce que incapables d'atteindre l'objectif. Notre objectif.
Pour votre réélection au fauteuil de l'Elysée, ils en prennent de tous les côtés. Le processus s'accélère. Ici, j'ai bon espoir lorsque je vois l'affluence à nos concerts rock, place de la Concorde.
─ Conne corde ?
─ Mais oui. C'est bien ça. Conne corde.
Et les rires illuminèrent la nuit comme un feu d'artifice.[4]
BOUAZZA
[1] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[2] Conne-vainue.
[3] Pour faire oublier aux hommes et aux femmes de France originaires des pays dits « musulmans » toute référence à l’Islaam, de gros moyens sont utilisés dans tous les domaines afin de faire d’eux des « beurs » et des « beurettes ».
En matière de lutte contre l’Islaam, la droite, le centre, la gauche et autres baignent dans le fusionnel depuis toujours.
[4] Se reporter à mon texte intitulé « Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc », daté de 1992, p. 114 à 116.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
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