vendredi 24 décembre 2010

LEUR RAKECH



Dans un bar[1] non loin de la mosquée « Koutoubia »,[2] deux consommateurs connus[3] commandent un autre whisky[4] et continuent leurs échanges :
─ Lorsque nous avons pénétré cette contrée pour faire bénéficier ces ignorants de notre civilisation, ils se sont attaqués à nos soldats menés ici par le colonel Mangin.[5]
Nous nous sommes défendus, nous avons vaincu les xénophobes, les fanatiques, les terroristes, les assassins, les primitifs incultes et nous avons fait le Maroc.
─ Quand je pense que des descendants de ce ramassis sont en métropole et veulent être traités comme nous autres, j’ai des envies de meurtres.
─ T’inquiète, ils resteront toujours des indigènes qui auront besoin du maître[6] que nous sommes ici et là-bas.
À une table avoisinante, deux femelles dont une en short moulant, chemisette échancrée offrant des seins « libérés »,[7] attendent d’être servies, s’impatientent parce que Mohammad tarde à le faire et l’une déblatère en caressant la cuisse[8] de sa compagne :
─ La musulmane que j’employais lorsque j’étais en métropole, refusait de retirer le voile islamique et acceptait cette aliénation !
─ Moi elle ne le mettait pas précise l’autre en robe courte, ne portant pas de culotte afin de ne pas irriter son vagin.
Les deux femelles apprécient ce pays dit « musulman » où avec d’autres,[9] elles[10] aiment se mélanger à des autochtones pour le plaisir cul-inaire, surtout épicé.[11]
Les deux consommateurs connus reprennent encore un whisky et continuent de bavarder :
─ Elles refusent d’enlever leur voile[12] en métropole alors qu’ici, elles enlèvent tout et te font de ces trucs inimaginables !
─ Et il n’y a pas que les filles qui s’y connaissent ![13]
Les femelles sont servies : deux bières glacées, deux sandwichs au jambon et deux paquets de cigarettes.
Mohammad demande pardon d’avoir tardé car il était obligé d’aller chercher assez loin la marque des cigarettes, pas facile à trouver.
Lui sait que ce n’est pas « sa rakech ».
Les serviteurs locaux de l’impérialo-sionisme, comme dans les autres pays dits « musulmans », ont toute latitude pour continuer à exercer leurs horreurs contre les indigènes et sont tenus de reprendre les grandes lignes de leurs employeurs sur « lisse lamisme, la dimoucraçi, la moudirniti i la moundializaçioune ».[14]


BOUAZZA


[1] Pas celui du palace où sont accueillis des voleurs, des usurpateurs, des fraudeurs, des truands, des mafieux, des faussaires, des proxénètes, des trafiquants de tous bords, des imposteurs et autres malfaisants des « grandes puissances ».
Après les ébats habituels et les drogues qui vont avec, un « jury littéraire » concocté par une « grande puissance » délivre « un prix contre l’islamisme » à un « indigène » assez « ifouloui i coul-tifi » (évolué et cul-tivé) !
Des « personnalités » de gauche, du centre de droite et autres des « grandes puissances » se « ressourcent » et « réfléchissent » à l’éradication de « l’islamisme » !
Des « représentants » de divers pays, des « congressistes », des « artistes » des « grandes puissances », toutes tendances confondues, se concertent contre « l’islamisme » !
Dans divers palaces, résidences et autres, des dévoyés, pervers et pourris de pays dits « musulmans », qui dégoulignent d’argent sale, de vice, de trahison et de puanteur viennent depuis longtemps, contribuer à conserver au Maroc corrompu sa place de bordel où le débauché est roi !
[2]Alkoutbia, (de koutoub, livres, kitaab au singulier) autrefois avoisinant le quartier des marchands de manuscrits disparu depuis.
Construite sous les Almoravides (Almouraabitoune) au 12ème siècle selon le calendrier dit Grégorien, elle a été profondément transformée sous les Almohades (Almouwahhidoune).
La « Giralda » de Séville en Espagne a été construite d’après le modèle de la « Koutoubia ».
[3] Pour leur pédérastie.
C’est une pratique courante au Maroc et dans les autre pays dits « musulmans ».
[4] Au Maroc et dans les autres pays dits « musulmans », la consommation d’alcool, particulièrement celle du whisky et de la vodka, est en augmentation constante.
[5] Il veut parler des massacres perpétrés par la soldatesque colonialiste de la France en 1912 (selon le calendrier dit Grégorien) contre les populations Résistantes du Sud.
Se reporter à mon texte intitulé « Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc », 1992, p. 47 à 49.
[6] Quand il parle de la ville où il s’est installé avec beaucoup d’autres, il dit « ma rakech » (Marrakech).
Son compagnon aussi, et les autres également.
[7] Se reporter à mon texte intitulé « rupture de jeûne ».
[8] Le lesbianisme (l’homosexualité féminine) est un phénomène très répandu au Maroc et dans les autres pays dits « musulmans ».
[9] Et qu’elles considèrent comme une annexe de la métropole.
[10] D’autres reprennent « racine » dans d’autres régions de cette annexe de la métropole et sont aussi « enthousiastes ».
[11] Elles aiment manger et pisser précisent-elles.
[12] Le foulard que mettent les croyantes.
[13] La pédophilie est très répandue au Maroc et dans les autres pays dits « musulmans ».
[14] « L’islamisme, la démocratie, la modernité et la mondialisation ».
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com

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