samedi 4 décembre 2010

ENGAGEMENT



« Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Adam[1] leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » Ils dirent : « Si, nous en témoignons ».[2]
C’est dire que notre histoire commence avant notre apparition ici-bas.
Ce commencement est marqué par un engagement.[3]
L’engagement de l’être humain à reconnaître qu’Allah est son Seigneur.
Ainsi, l’être humain a une disposition naturelle à la croyance[4] à Allah.
Il s’agit de ce qui est appelé « alfitra »,[5] c'est-à-dire la nature conformément à laquelle il a été créé avec cette croyance à Allah.
Les êtres humains naissent croyants.
Des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns, par exemple gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.[6]
Qu’ai-je fait de mon engagement ?[7]
Ma crainte d’Allah[8] est grande chaque fois que je me pose cette question qui me renvoie à mes manquements.
Qu’Allah accepte mon repentir :[9]
Je l’invoque pour qu’Il pardonne mes errements, mes égarements, mes compromissions, mes fautes, mes faiblesses, mes insuffisances, mes incapacités, mes problèmes de discernement et autres.
Je l’invoque pour qu’Il m’accorde l’humilité.
Je l’invoque pour qu’Il me préserve de la cécité du cœur.
Je l’invoque, pour qu’Il me couvre de Ses Bienfaits.
Je l’invoque pour qu’Il m’accorde la fermeté dans Sa Voie.
Je l’invoque pour qu’Il m’aide à faire de mon mieux afin de l’Adorer, comme Il le demande.[10]
Je l’invoque pour qu’Il me soutienne, m’éclaire et me guide.
Je l’invoque pour qu’Il me protège des tromperies d’achchaytane[11] et de tous les ennemis.
Je l’invoque pour que je sois parmi ceux et celles qu’Il couvre de Son Infinie Miséricorde.[12]



BOUAZZA



[1] Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Wa ide akhada rabbouka mine banii aadame mine dohourihime dourriyyatahoume wa achhadahoume ‘alaa anfouçihime alastou irabbikoume ? Qaalou balaa chahidnaa (les « r » roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
[3] « Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent que Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice ».
Note de bas de page de Kachriid au sujet du verset cité plus haut.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 221.
[4] La foi.
[5] Le «r» roulé.
[6] Se reporter à mon texte intitulé « Alfitra ».
[7] En note de bas de page, sourate 2 (chapitre 2), aayate 85 (verset 85), Kachriid précise :
« […] la religion est un ensemble solidaire de trois éléments : la foi, les actes de la foi ou rites et la législation qui régit tous les rapports de l’homme avec Allaah, avec lui-même et avec autrui.
Faire le bien sans croire à Allaah n’aura aucune récompense.
Croire à Allaah et ne pas pratiquer les rites de la religion (prière, aumônes, jeûne, etc…) n’est que pur mensonge.
Faire la prière ou aller au pèlerinage tout en enfreignant les lois de la morale et de la justice ou en commettant les choses interdites n’est que pure hypocrisie et ostentation.
Une foi qui ne se reflète pas dans tous les actes et paroles n’en est point une ».
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op. cit, p. 16.
[8] Khachyate Allaah.
[9] « Ô Notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement parmi les perdants ».
Alqoraane (le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’enceinte du Paradis, Les limbes, ayate 23 (verset 23).
C’est l’invocation adressée à Allaah par nos parents (les parents de l’humanité), Aadame (Adam) bénédiction et paix sur lui, et Hawwa-e (Ève) qu’Allaah la bénisse, après avoir cédé à la tromperie de satan (achchaytane) alors qu’Allaah les a mis en garde contre cet ennemi qui a causé leur expulsion du Paradis.
Allaah a pardonné à nos parents et ce fut pour les êtres humains le début de l’existence sur terre, et le commencement du Message que les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ont eu pour mission de transmettre pour nous sortir des ténèbres à la Lumière.
Le même Message depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
[10] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[11] Achchaytaane, satan.
[12] Se reporter à mon texte intitulé « Invocation ».
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/

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