Il m’est arrivé dans un texte intitulé « Long chemin » de parler de Brrchiid.[1]
Une bourgade après Ddar Lbida,[2] sur la route de Mrrakch,[3] au Mghrib[4].
Pour les populations, cette bourgade reste synonyme de « lieu d’enfermement psychiatrique ».
C’est le colonialisme français qui est à l’origine de ce « centre psychiatrique », avec une partie bagne pour les indigènes.
Ces indigènes, nus, étaient enfermés, entassés sur la paille où ils dormaient, pissaient, chiaient et tentaient de survivre lorsqu’ils arrivaient à récupérer ce que des « infirmiers » leur jetaient comme « nourriture ».
Certains mouraient de faim.[5]
Ce bagne[6] faisait partie des moyens utilisés par le colonialisme dans ses rapports avec les populations colonisées qui ont été victimes de haines, de crimes, de massacres, de tueries, de destructions, de viols, de tortures, d’humiliations, de répressions et autres atrocités qui ne leur étaient pas inconnues avant le colonialisme et dont elles ne se sont pas débarrassées avec « l’indépendance dans l’interdépendance ».
La Résistance continue et continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Aujourd’hui, je pense à ce que m’a raconté mon neveu, enseignant universitaire et journaliste, en me rendant visite lors d’un de ses séjours en France :
Un jour, un automobiliste a eu une crevaison juste devant le « centre psychiatrique » de Brrchiid.
Il était embêté et avait du mal à s’en sortir.
Un pensionnaire de ce centre s’est alors présenté pour l’aider.
L’automobiliste, essayant de surmonter sa peur,[7] a expliqué qu’il a une roue de secours mais pas les quatre boulons nécessaires pour procéder au remplacement de la roue crevée en précisant que dans la bourgade il ne pouvait pas trouver ces boulons.
Étonné, le pensionnaire l’a regardé et lui a fait savoir que rien ne l’empêchait de retirer un boulon de chaque roue du véhicule, d’avoir ainsi un nombre suffisant de boulons pour remplacer sa roue crevée, de réparer celle-ci chez le garagiste à côté puis de s’arrêter dés que possible dans un magasin pour acheter les boulons qui manquaient.
L’automobiliste rassuré a tenu à faire savoir au pensionnaire du « centre psychiatrique » qu’il était impressionné par son intelligence.
Une bourgade après Ddar Lbida,[2] sur la route de Mrrakch,[3] au Mghrib[4].
Pour les populations, cette bourgade reste synonyme de « lieu d’enfermement psychiatrique ».
C’est le colonialisme français qui est à l’origine de ce « centre psychiatrique », avec une partie bagne pour les indigènes.
Ces indigènes, nus, étaient enfermés, entassés sur la paille où ils dormaient, pissaient, chiaient et tentaient de survivre lorsqu’ils arrivaient à récupérer ce que des « infirmiers » leur jetaient comme « nourriture ».
Certains mouraient de faim.[5]
Ce bagne[6] faisait partie des moyens utilisés par le colonialisme dans ses rapports avec les populations colonisées qui ont été victimes de haines, de crimes, de massacres, de tueries, de destructions, de viols, de tortures, d’humiliations, de répressions et autres atrocités qui ne leur étaient pas inconnues avant le colonialisme et dont elles ne se sont pas débarrassées avec « l’indépendance dans l’interdépendance ».
La Résistance continue et continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Aujourd’hui, je pense à ce que m’a raconté mon neveu, enseignant universitaire et journaliste, en me rendant visite lors d’un de ses séjours en France :
Un jour, un automobiliste a eu une crevaison juste devant le « centre psychiatrique » de Brrchiid.
Il était embêté et avait du mal à s’en sortir.
Un pensionnaire de ce centre s’est alors présenté pour l’aider.
L’automobiliste, essayant de surmonter sa peur,[7] a expliqué qu’il a une roue de secours mais pas les quatre boulons nécessaires pour procéder au remplacement de la roue crevée en précisant que dans la bourgade il ne pouvait pas trouver ces boulons.
Étonné, le pensionnaire l’a regardé et lui a fait savoir que rien ne l’empêchait de retirer un boulon de chaque roue du véhicule, d’avoir ainsi un nombre suffisant de boulons pour remplacer sa roue crevée, de réparer celle-ci chez le garagiste à côté puis de s’arrêter dés que possible dans un magasin pour acheter les boulons qui manquaient.
L’automobiliste rassuré a tenu à faire savoir au pensionnaire du « centre psychiatrique » qu’il était impressionné par son intelligence.
[1] Berrechid.
[2] Casablanca.
[3] Marrakech
[4] Maroc.
[5] Les faits de ce genre sont toujours niés par les « civilisateurs ».
[6] En matière de lieux d’enfermement, de prisons, de bagnes et autres horreurs, la France s’y connaît.
En métropole, jusqu’à une date récente, même les enfants étaient envoyés aux bagnes.
Le pays des « Droits de l’Homme » est aussi celui de leur négation dans de multiples domaines.
Et cela continue.
[7] D’être en présence d’un pensionnaire du « centre psychiatrique ».
[8] Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
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