samedi 30 octobre 2010

ENCORE SUR LES USURPATEURS



En retournant au Maroc[1] après des études universitaires en France, il y a de cela de longues années,[2] je m’étais installé dans une maison de mon père à Khémisset.[3]
Je reprends ce que j’ai déjà dit concernant cet épisode et d’autres :
« Avant mon arrivée, des membres de la famille qui ne voulaient pas que j’y sois, ont entièrement vidé la maison qui était luxueusement meublée.
Ils ne m’ont même pas laissé un matelas par terre pour dormir avec mon épouse et notre enfant.
Les fils électriques pour mettre des ampoules ont été arrachés, et d’autres dégradations, entreprises.
Je me suis beaucoup occupé des ouvriers qui y ont réalisé de longs travaux :
Réparation des fils électriques sectionnés, réfection de la salle de bain, nouvelle installation d’eau pour remplacer l’installation défaillante, construction d’une cheminée, travaux de boiserie et de ferronnerie, peinture générale et autres.
J’ai rendu à mon père une maison remise à neuf par mes soins, ceux de mon épouse et à nos frais.
J’en garde, malgré tout, un bon souvenir :
Je revenais au Maroc avec mon épouse justement et notre premier enfant, et l’année d’après, nous avons eu notre deuxième enfant.
Après cette maison, nous en avons loué une dans un autre quartier.
Nous y avons passé plusieurs mois, avant de revenir en France où nous sommes encore ».[4]
De son vivant, mon père a été dépouillé de quelques maisons[5] et de beaucoup d’autres choses par certains de mes frères et autres qui n’arrêtent de voler que lorsqu’ils sont empêchés de le faire.[6]
Des personnes qui ont acquis de l’expérience dans le vol et l’usurpation[7] et qui ont toujours essayé de faire croire qu'elles ne prennent que ce qui leur est "donné".[8]
Les imposteurs usent de tout pour tenter de « justifier » leurs impostures.[9]
Ces usurpateurs ne trompent qu’eux-mêmes et le constateront le Jour où quiconque aura fait un atome de bien le verra, et quiconque aura fait un atome de mal le verra.[10]


BOUAZZA



[1] Mghrib (le « r » roulé).
[2] En 1977.
[3] Lkhmiçaate.
[4] Se reporter à mon texte intitulé « Libération ».
[5] Les moyens par lesquels il avait acquis des « biens » n’étaient pas toujours nets.
[6] Avec des membres de la famille, nous n’avons jamais été dupes.
Nous avons pris nos distances pour éviter d’être éclaboussés.
[7] Il n’y a pas que l’usurpation.
D’autres méfaits « cachés » ne sont pas moins graves.
[8] Après le décès de notre père, j’ai envoyé à ma belle-mère (pas la dernière, mais celle que mon père a épousée en troisièmes noces, lorsque j’avais trois ans) un document signifiant mon désistement concernant « l’héritage ». Je ne lui ai pas répété ce qu’elle n’ignore pas sur les pratiques condamnables relatives à l’acquisition d’un « bien ».
Je n’ai pas cherché non plus à lui rappeler ce qu’elle sait parfaitement, c’est à dire tout ce qui a été soutiré au défunt par mille et un moyens avant son départ pour l’au-delà et les vols qui perdurent.
Mon père n’est pas la seule personne volée, ni la dernière.
Je n’ai pas plus parlé de ce qu’elle ne peut pas nier, à savoir la main mise sur des « biens » par certains de ses enfants, mes frères, qui continuent sans gêne leur manège (se reporter à mon texte intitulé « Héritage »).
Son fils voudrait maintenant vendre la maison qu’il a usurpée à mon père, même si sa mère y habite.
Avec des sœurs, nous essayons de retarder cette vente pour permettre à ma belle-mère de continuer à y habiter et empêcher son fils de l’obliger à aller ailleurs.
[9] Se reporter à mon texte intitulé « Usurpateurs ».
[10] Alqoraane (Le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, le tremblement (de terre), La Secousse, aayate 7 et aayate 8 (verset 7 et verset 8).
Voir :
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http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/

vendredi 29 octobre 2010

VOUS VOUS SOUVENEZ ?

Ces lignes datent de plusieurs années :
─ « C’est une personne qui n’a pas d’Écoute. Elle s’obstine avec un terrible entêtement à pousser l’autre à la crise de nerfs, à la perdition, tout en jouant à celle qui est attentionnée. Elle ne cesse d’inverser les rôles et de se lancer des fleurs en s’attribuant les mérites pour lesquels elle n’y est pour rien. Elle fait de l’autre sa proie et veut lui imposer, par n’importe quel moyen, ce dont elle a envie. On peut faire ressortir son égoïsme, son égocentrisme, son nombrilisme ou je ne sais quoi encore, elle n’en tire aucun enseignement. Tout ce qui est incompatible avec elle est nul et non avenu. Il faut lui céder tout le temps, pour ne pas se taper la tête contre le mur ou pire encore. Mais plus on cède en espérant qu’elle va finir par « comprendre », moins elle comprend. On ne peut pas discuter avec elle. Lorsqu’elle fait semblant de s’intéresser à un discours, c’est juste pour répéter des inepties et se faire remarquer. Se faire remarquer est fondamental pour elle. Et pour cela, elle est capable de faire n’importe quoi. Perverse, vicieuse, malsaine, nuisible, usurpatrice, dangereuse, fourbe, mesquine, pernicieuse, débauchée, fouille-merde, magouilleuse, têtue, butée, bornée, tarée, menteuse, manipulatrice, démagogue, haineuse, arrogante, irrespectueuse, irréfléchie, irresponsable et pire encore. Rien de ce que l’on peut faire pour elle n’a d’importance à ses yeux. Tout lui est dû. En elle, si on ne veut voir que les agissements d’une personne gâtée, capricieuse, narcissique à outrance, prête à n’importe quoi pour attirer l’attention, on se trompe.
Cette personne est dans le chaos.
Et le chaos est pire que le meurtre ».[1]



BOUAZZA

[1] Alfitna achaddo mina alqatl.
Se reporter à mon texte intitulé « Chaos » inspiré, entre autres, par une "fonctionnaire" durant une partie de mon activité dite "professionnelle".
Il se réfère aussi, avec des textes mis sur des "blogs" ou gardés sur papier, à des membres de la famille qui trompent les autres en cachant ce qu'ils sont.
J'en parle avec l'espoir "de commander le convenable et de proscrire le blâmable".
Je n'ignore pas cependant qu'ils ne tiennent pas toujours compte de ce que je pense et me traitent de "rabat-joie" pour ne pas dire pire!

REMÉMORATION

« Et rappelle car le rappel sert les croyants ».[1]
Le Message d’Allah depuis Adame[2] jusqu’à Mohammad sur eux la bénédiction et la paix, est Un.
C’est le même Message.
Il concerne les Univers.
S’agissant de l’humanité, puisque c’est ce qui nous intéresse ici, les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction et la paix ont tous été chargés de transmettre ce qui leur a été révélé par Allah.
La multiplicité des Révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son Essence qui est l’Adoration[3] d’Allah par delà les rives du temps et de l’espace.
L’Islam[4] ne date donc pas de l’époque où Mohammad a commencé sa Mission de Prophète et de Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Allah dans Alqoraane[5] qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message fait appel à notre Raison et nous invite à nous remémorer pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
Allah nous invite à nous remémorer.
Se remémorer c’est aussi être à l’écoute.
L’écoute pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, choisir, agir.
Celui qui veut croire croit et celui qui ne veut pas croire ne croit pas.
Chacun est libre de son choix et en assume les conséquences.
C’est dire que l’Islam n’est pas une question de prénom, de nom, de famille, d’ethnie, de tribu, de clan, de secte, de classe sociale, de sexe, de langue, de parti politique, de nationalité, de pays ou d’État.
Il n’y a pas de contrainte en Islam.[6]
Partout Allah a mis des Signes[7] pour celui qui raisonne et pour celle qui raisonne.
Il éduque les croyants et les croyantes pour les sortir des ténèbres[8] à la Lumière.
Les êtres naissent croyants.
Des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns, par exemple, gardent cette croyance, les autres la perdent et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.
Je témoigne qu’il n’y a de Ilah[9] qu’Allah et je témoigne que Mohammad[10] est le Messager d’Allah.
Ce Témoignage universel, proclamé, renouvelé et transmis, avec ce qui s’en suit, à travers le temps et l’espace, par les croyants et les croyantes, ne cessera pas d’alimenter les Univers.
Les croyants et les croyantes ont affronté, affrontent et affronteront la mesquinerie, l’hostilité, la falsification, la mystification, la machination, le mépris, le dédain, la moquerie, l’insulte, la calomnie, la vexatAion, l’outrage, l’abaissement l’infamie, le mensonge, le faux, l’injustice, le cynisme, l’exclusion, la mAarginalisation, l’humiliation, le rejet, la menace, la rancune, la supercherie, la tromperie, la perfidie, la trahison, l’arrogance, la traque, l’abus, le vol, le pillage, l’exploitation, la persécution, la haine, la violence, l’agression, la tyrannie, la férocité, l’enfermement, le viol, la destruction, la terreur, l’horreur, le massacre, le meurtre.
Toutes ces épreuves n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas disparaître le Témoignage qui a continué, continue et continuera au-delà du temps et de l’espace.
ALLAH GUIDE QUI IL VEUT.[11]



BOUAZZA



[1] Alqoraane (le Coran), sourate 51 (chapitre 51), Addaariyaate, Les vents, ayate 55 (verset 55).
[2] Aadame, Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[3] Al’ibaada basée sur Attawhiid (l’Unicité).
[4] Qui consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[5] Le Coran.
[6] Laa ikraahe fi Addine.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 257 (verset 257).
[7] Aayaate.
[8] La voie d’achchaytaane (de satan).
[9] Ilaah, Dieu, Divinité.
[10] Sur lui la bénédiction et la paix.
[11] Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
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jeudi 28 octobre 2010

ALKAWTAR

« Nous t’avons donné Alkawtar.[1] Accomplis la Prière pour ton Seigneur et sacrifie.[2] C’est celui qui te déteste qui sera sans descendance ».[3]

[1] Innaa a’taynaake Alkawtar.
Allaah s’adresse à Son Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Kachriid dans une note en bas de page précise qu’Alkawtar (le « r » roulé) est une rivière du Paradis qui a été donnée par Allaah au Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Après le Jugement dernier, les bienheureux seront admis à boire à cette rivière et c’est le Prophète sur lui la bénédiction et la paix qui va les y inviter.
On peut aussi traduire « Kawtar » par « bien abondant ».
Ce chapitre est venu consoler le Prophète sur lui la bénédiction et la paix de la perte du fils qui lui restait et le soutenir contre ses ennemis.
Ses ennemis n’arrêtaient pas de l’attaquer et certains se moquaient de lui parce qu’il n’avait plus de descendance mâle, d’où le qualificatif « abtar » (le « r » roulé), c'est-à-dire celui qui n’a pas de descendance.
J’ajoute (et Kachriid ne le rappelle pas dans cette note) que des mécréants à cette époque enterraient les filles vivantes car elles étaient pour eux une sorte de calamité et une source de déshonneur.
Le prophète sur lui la bénédiction et la paix avait perdu ses fils, mais avait des filles.
Il rappelait à ses compagnons qu’il aimait être appelé « abou lbannate » (le père des filles).
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 824.
[2] Façalli lirabbika wa nhar (le « r » roulé).
[3] Inna chaani-a-ka howa alabtar (le “r” roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 108 (chapitre 108), Alkawtar, aayate 1 à aayate 3 (verset 1 à verset 3).
Voir :
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mercredi 27 octobre 2010

TU « BLOGUES » J’ESPÈRE ?

Un « blog » peut servir à diffuser des informations, exposer des points de vue, contribuer à des apprentissages, initier des échanges, créer des liens, favoriser des contacts, promouvoir des critiques et autres dans un esprit constructif.
Mais dans ce domaine comme dans d’autres, il y a de tout, et c’est bien connu, « il faut de tout pour faire un monde ».
Avec de la « chance », vous pouvez tomber dès le départ sur des « blogueurs » qui exposent, expliquent, soutiennent, défendent ce à quoi ils croient, se mettent en colère, s’indignent, dénoncent, condamnent, usent de l’humour, de la moquerie ou autres sans arrogance, sans insanités et sans insultes.
Il y a le « blogueur » qui ne cherche qu’à rendre compliqué ce qui est simple et confus ce qui est clair.
Rien ne le détourne de cette « mission » !
Celui et celle qui endossent l’habit dit « intellectuel » veulent faire de l’effet, placent des mots « pour éblouir », s’arrangent pour parler de ce qui est anodin comme d’un « indicateur fondamental pour l’évolution de la pensée » et finissent par s’enfermer dans leur « érudition » :
« Voyez-vous, ce phénomène où tout s’enchevêtre et où la confusion règne, s’étudie forcément à plusieurs niveaux.
La problématique est à situer dans le con-texte économico-politique et socio-culturel, sans négliger les caractéristiques historico-géographiques et les aspects de représentation et autres.
Une donnée de cette taille, s’analyse à plusieurs degrés.
Le premier degré se divise en plusieurs points qui eux-mêmes se subdivisent en diverses catégories.
Le premier degré dans le premier point soulève d’interminables questionnements et remises en cause qui … ».
Parmi ceux et celles qui misent sur la haine, les agressions ne manquent pas contre les « arriérés » qui croient au Message du Créateur et qui, pour « la civilisation de l’humanité », constituent un boulet dont il faut se débarrasser.[1]



BOUAZZA

mardi 26 octobre 2010

LES « EXPERTS »

À la télévision, dans les locaux d’autres médias, dans ceux du B.A.I.,[1] des services de renseignements, d’espionnage, de contre-espionnage, de suivi des « mouvances islamistes », ils sont chez eux.
Ils sont intarissables sur la « charia »,[2] la « fatwa »,[3] le « tchador »,[4] le « jihad »[5] et se relaient pour mettre en garde contre la menace « terroriste islamiste ».
Ils reçoivent de l’argent de multiples officines pour débiter des insanités et ressasser d’inter-minables impostures sur « lisse-lame ».[6]
Intervenants « sans frontière », ils apprécient les « chèques arabes » et se pressent pour servir comme « islamologues » auprès de « dirigeant des États dits musulmans ».[7]
Une petite place commence à être con-cédée[8] à des « musulmans » de service intégmilés,[9] estampillés « laïcs », partisans des « droits de l’homme »,[10] mangeurs de « couscous au saucisson »,[11] buveurs d’« alcool à la menthe »,[12] adeptes de la fornication et de l’adultère,[13] « afic dii bites miou qu’ou blid ».[14]
Ils n’empochent pas les mêmes sommes, mais dit un des leurs, boulitizi[15] :
─ « Si ni ba coum li zoutr, mi si ni ba illigal siloun li saint dika ».[16]
Il n’y a pas si longtemps, je me suis trouvé en groupe, en train d’écouter un « instruit »[17] parmi ces « musulmans » de sirfis[18] :
─ « Voyez-vous, la broublimatic[19] de lisse-lame est à situer dans le con-texte[20] économico-politique, socio-culturel, historico-linguistique, sans négliger les caractéristiques géographico-climatiques et les aspects de représentation et autres.
Sou finoumin[21] où tout s’enchevêtre et où la confusion règne, s’analyse forcément, à plusieurs degrés.
Li broumi digri[22] se divise en trois points qui eux-mêmes se subdivisent en trois catégories.
Le premier degré du premier point dans la première catégorie, soulif[23] ce que le con-frère[24] appelle, en usant d’une sémantique conne-nue,[25] les « hachchachines », les assassins c'est-à-dire les tirouristes[26]… ».
Interruption.
Pause publicitaire.
Musique laïque.
Une femelle sensuelle.
Un sexe à piles.[27]
Une salle de « massages ».
Un corps nu.
Une petite culotte.
La femelle montre un tampon hygiénique et annonce d’une voie veloutée :
─ Le bonheur c’est comme un doigt. Vous l’introduisez et c’est la fin des soucis !
Avec le tampon hygié-nique kon-cho, vous profitez pleinement de la liberté.[28]
Les rires du groupe explosent.
Dans le cadre de la « collaboration internationale »,[29] Narco, un gradé du B.A.I. recherche toujours les indices pour éliminer les auteurs de cette explosion et mettre les ramifications de leur réseau hors d’état de nuire.[30]



BOUAZZA

[1] Bureau des Affaires Indigènes à l’idéologie calquée sur le modèle yankee du Bureau des Affaires Indiennes.
L’appellation est autre, mais c’est du contenu qu’il est question.
[2] Achcharii’a, la législation.
[3] Alfatwaa, avis.
[4] Terme iranien renvoyant au foulard porté par des croyantes pour se couvrir les cheveux et désigné en français par l’expression « voile islamiste » qui ne cesse de fleurir en dépit de son interdiction dans les lieux « publics » et des problèmes auxquels font face, avec courage, celles qui le portent.
Qu’Allaah les soutienne et les récompense.
[5] Effort, lutte, combat sacré (en français, le mot est utilisé pour sous-entendre « guerre sainte » livrée par les « terroristes islamistes contre la Civilisation ») !
[6] L’Islaam.
Se reporter à mon texte intitulé « Lisse-lame-au-logis ».
[7] Se reporter à mon texte intitulé « Des États dits musulmans ».
[8] Concédée.
[9] De « intégmilation » (contraction des mots intégration et assimilation).
Se reporter à mon texte intitulé « Intégmilation ».
[10] Enseignés à certains de leurs parents par le colonialisme.
[11] C’est moderne !
[12] Le thé à la menthe, c’est du « folklore »!
[13] La difirsiti, ci soubir (la diversité, c’est super) !
[14] Avec des putes mieux qu’au bled.
Ils bénéficient aussi de certains emplois de porte-serviettes « élus » ou autres dans diverses institutions où des os de porc à ronger leur sont réservés.
Ils sont incités bien entendu à se combattre mutuellement afin qu’émergent les plus attachés à ces os de la « Ré-pub-lique », de ses organisations d’extrême gauche, de gauche, du centre, de droite, d’extrême droite et de tout ce qui con-tribue à la tambouille de la « difirsiti ».
[15] Politisé.
[16] Ce n’est pas comme les autres, mais ce n’est pas illégal selon le syndicat.
[17] Il écrit des livres, sans les « nègres » qu’il ne peut pas encore s’offrir, signe des articles, élargit sa collaboration et saint tirisse ali riche irch (et s’intéresse à la recherche).
[18] De service (certains disent srbice).
[19] La problématique.
[20] Contexte.
[21] Ce phénomène.
[22] Le premier degré.
[23] Soulève.
[24] Confrère.
[25] Connue.
[26] Les terroristes.
[27] Sex-appeal.
[28] Se reporter à mon texte intitulé « Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc », 1992, p.124.
[29] Les serviteurs de l’impérialo-sionisme mis en place à la « tête » des « États dits musulmans », se surpassent pour exécuter les ordres.
[30] Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
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lundi 25 octobre 2010

LES EXTRÉMITÉS DES DOIGTS

« L’homme[1] pense-t-il que Nous ne regrouperons pas ses os ? Si ! Nous pouvons refaire les extrémités de ses doigts ».[2]

[1] Al-i-nsaane.
[2] Alqoraane (Le Coran), sourate 75 (chapitre 75), Alqiyaama, La Résurrection, aayate 3 et aayate 4 (verset 3 et verset 4).
Dans une note en bas de page, Kachriid précise :
« Pourquoi Allaah cite-t-il en particulier les bouts des doigts comme preuve évidente de Sa puissance créatrice ? Qu’ont donc les bouts des doigts qui rendent leur création tellement difficile ?
Ce sont ces questions que les exégètes se sont toujours vainement posées jusqu’à la découverte des empreintes digitales dont on ne trouve pas deux copies identiques dans toute la race humaine à tel point qu’elles servent à identifier sûrement les gens. »
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 779.
Voir :
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http://paruredelapiete.blogspot.com
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dimanche 24 octobre 2010

S-CUL-PTURE



Elle n’hésite jamais à s’attaquer l’Islam.[1]
Dans les médias[2] où elle est présentée comme « experte en chefs d’États musulmans »,[3] elle a recours aux multiples impostures pour ressasser tout ce que répètent les impérialo-sionistes et leurs serviteurs afin de « justifier » les agressions et autres contre les croyants et les croyantes[4] qui, depuis Adame[5] sur lui la bénédiction et la paix, font de leur mieux pour Adorer Allah, comme Allah le demande.
Ils continuent et continueront de le faire au-delà du temps et de l’espace et Allah parachèvera Sa Lumière, n’en déplaise à Ses ennemis.
Ce qui la révolte le plus, c’est qu’en Islam, l’homme et la femme ne peuvent pas avoir de rapports sexuels en dehors des liens du mariage.
C’est un « crime contre le sexe » souligne-t-elle.
Elle n’admet pas non plus que les croyantes se couvrent les cheveux.
C’est une « négation de la femme » précise-t-elle.
Si quelqu’un arrive à passer au travers des barrages de la censure impérialo-sioniste et faire savoir qu’elle ne connaît rien à l’Islam, elle se contente de répondre qu’elle « s’en bat les couilles ».[6]
Parmi les « militantes »[7] qu’elle adore, une met souvent des jupes ou des robes courtes, ne porte pas de culotte et s’assoit les jambes écartées afin d’offrir à la contemplation[8] son vagin de « vraie blonde » et « aiguiser » des appétits.
Une autre,[9] une « vraie brune », se met en short moulant pour donner plus de relief à son cul « provocant », en chemisette échancrée pour offrir ses seins « libérés » et découvrir son ventre avec un « bijou »[10] du « piercing nombrilique »,[11] recourt à une coiffure « bandante », à un maquillage « aguicheur », à un déhanchement « étudié », à des talons aiguilles « sexy » et à une manière « racoleuse » de fumer pour « faire chavirer les mecs » ![12]
Avec des « militantes » comme elles et d’autres, elle s’éclate.
« Prend son pied ».[13]
Cette « combativité » dit-elle fièrement, lui vient de la « révolution française » et de « de mai 68 ».
La révolution française expose-t-elle, a ouvert[14] les femmes à la baise patriotique et au mois de mai 1968,[15] nous avons con-tinuer le combat des aînées et lancé l’internationalisme du sexe « sans frontières ».
Il n’y a plus d’étendue vierge pour nos descendantes poursuit-elle, mais elles ont la niaque[16] pour pousser plus profondément la con-quête des corps !
Le temps a passé.
Dans la cuisine où il trône, en souvenir des moments où elle ne restait pas sur sa faim, elle ne cesse de s’en « occuper ».
Il garde toute sa « vigueur » et tout son« éclat ».
Un pénis en or massif.[17]
Réalisé avec les bijoux de famille !
Le mari,[18] la « célébrité »[19] de grand souk,[20] un fortuné[21] de droite-centre-gauche[22] veillant sur l’étable de la loi,[23] ne manquait jamais de préciser que c’est par « engagement avant-gardiste pour l’art » que son épouse[24] est attachée au pénis.
Pour l’art et pour la cul-ture aimait-elle compléter, en éclatant d’un rire de femelle en rut.[25]
Alors, lorsqu’elle se rend dans la cuisine, elle susurre parfois à elle-même que la personne à qui elle va léguer ce pénis, continuellement en érection, saura en faire « bon usage », et le préfèrera même à ceux en chair que toute épouse comme elle, collectionne pour con-tinuer une tradition dont elle a toujours été « profondément pénétrée ».[26]
Il lui arrive de se saisir du pénis, d’y coller ses lèvres pour commencer,[27] de fermer les yeux, de se revoir pendant des ébats et de revivre certaines vibrations, avant de regagner le salon où l’attend le chien.[28]



BOUAZZA



[1] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[2] Qui ont fait de son père un homme politique « élu au suffrage universel » mais qui n’a jamais oublié à qui il devait son élection, de sa mère une chro-niqueuse portée sur les langues, de son mari « une célébrité » de supermarché, en guerre contre l’Islaam pour « défendre » ses maîtres de « bonne foi », et d’elle une habituée des plateaux de télévision qui fournit des « journalistes » en chair fraîche, qui connaît intimement « les dirigeants des États musulmans » et qui remplit pour le compte du réseau international des maîtres de son mari, d’importantes missions dans ce domaine.
[3] Les personnes qui font ce qu’elles peuvent pour vivre l’slaam, savent qu’il n’y a pas d’État musulman.
[4] Almouminoune wa almouminaate.
[5] Aadame, Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[6] Comme disent les « zonardes » et les « zonards » en région parisienne.
[7] C’est l’appellation qu’elle leur donne.
[8] En préparant la suite.
[9] Habituée des partouses, elle se met au départ avec des allumeuses, prend un air de sainte nitouche, pose son doigt, le majeur, sur son sexe, procède lentement au va et vient et chuchote qu’elle adore se faire sauter, mais pas par un « explosif islamiste ».
Rires, remous dans des braguettes, excitation dans des culottes.
Dans un coin, une femelle voudrait être prise sans attendre par le mâle qui derrière elle, lui pose les mains sur les hanches et bande en fixant le croupion.
Allongé sur un divan, un fan de la « gay-pride » ─ parade des homosexuels et des lesbiennes ─ parle de « baisons futés » et s’excuse pour le « lape-suce » (lapsus), car, susurre-t-il, il voulait dire « bison futé » (l’appellation publicitaire du système de régulation du trafic routier) !
Il est fier du «chemin parcouru» : Il a cessé depuis un certain temps d’avoir des rendez-vous dans des chiottes ou des véhicules quelconques, pour se donner dans des endroits cossus !
Au lit, avec sa femme ─ parce qu’il est époux et père ─ il fait semblant d’ignorer qu’elle préfère s’envoyer en l’air ailleurs, surtout sur le lieu de «travail».
Dans l’escalier, il y a déjà affluence et la queue grossit de plus en plus, car l’espace à l’étage ne peut plus accueillir tout le monde.
Par moments, de drôles de « glapissements » canins se font entendre !
Des effluves se répondent et dans la pénombre, deux femelles s’occupent du bar et renseignent sur la poudre.
Ambiance d’enfer.
Se reporter à mes textes intitulés « Ambiance d’enfer », « Enseignement » et « Baisolution » (contraction des mots « baise » et « révolution »).
[10] Se reporter à mon texte intitulé « Idolâtrie ».
[11] « Technique » de percer le nombril, le sexe, la langue, les seins, le nez, ou autre partie du corps pour mettre un « bijou », et susciter une sorte de « curiosité », d’attirance cul-turelle, d’excitation sexuelle.
[12] Se reporter à mon texte intitulé « Rupture de jeûne ».
[13] Elle jouit.
[14] La « Bastille » a été ouverte dit-elle, et il y avait la « queue » pour y pénétrer !
[15] J’ai toujours eu une préférence dit-elle, pour le slogan « aimez-vous les uns sur les autres ».
Et avec le téléphone portable et internet, je ne vous dis pas !
[16] Rage de vaincre !
[17] Elle n’est pas la seule à avoir un tel « trésor ».
Dernièrement, une vieille et riche héritière a été photographiée avec une s-cul-pture d’un pénis en or sur sa table.
Beaucoup d’autres en possèdent un, pas toujours en or, mais avec les divers matériaux, la « qualité » de l’érection reste « bonne ».
S’agissant de s-cul-pture, il y a peu de temps aux USA (United States of America), quelqu’un a fait la s-cul-pture de la merde de la fille d’une « vedette » masculine de cinéma.
La s-cul-pture a été vendue aux enchères au profit d’œuvres de « charité » !
[18] Un libertin qui apprécie de retrouver des mâles dans des chiottes et des véhicules quelconques.
[19] Qui répand les commérages fondés sur ce qui n’existe pas, sur les mensonges et les impostures de ses maîtres de « bonne foi ».
[20] Grand souq, supermarché.
[21] Dont une partie de la fortune vient du pillage des Indigènes.
[22] Et autres.
[23] De ses maîtres de « bonne foi ».
[24] Une libertine qui a beaucoup donné pour faire connaître son mari.
D’innombrables autres femelles ont servi, servent et serviront dans ce domaine et dans de très nombreux autres.
[25] Lorsqu’elle jetait son dévolu sur une chair fraîche, c’était toujours cul-turel pour elle, et aussi cul-inaire parce que c’est dans les cuisines qu’elle préférait « con-sommer » et « passer à la casserole ».
[26] Et que beaucoup d’autres ressentent profondément.
Certes l’or massif n’y est pas, mais la chair ne manque pas.
[27] Des baisers chastes se murmure-t-elle.
[28] Voir :
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samedi 23 octobre 2010

LES HYPOCRITES



[1]


‘Abd Allah Ibn ‘Amr[2] rapporte que le Prophète, bénédiction et paix sur lui, a dit :
« Quatre choses, lorsqu’elles se trouvent chez quelqu’un, en font un parfait hypocrite.[3]
Celui chez qui se trouve l’une d’elles sera atteint d’hypocrisie jusqu’à ce qu’il la délaisse.
Lorsqu’on lui fait confiance, il trahit ; lorsqu’il raconte, il ment ; lorsqu’il promet, il ne tient pas la promesse et lorsqu’il discute, il est de mauvaise foi. »[4]









[1] C’est à Allaah qu’est la Puissance, ainsi qu’à Son Messager et aux Croyants, mais les hypocrites ne savent pas.
Alqoraane (Le Coran), sourate 63 (chapitre 63), almounaafiqoune, les hypocrites, aayate 8 (verset 8).
[2] Qu’Allaah le bénisse.
[3] Il y a des êtres qui ne se préoccupent surtout pas de faire de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande, mais tentent de faire croire qu’ils s’en préoccupent.
Des êtres qui n’arrêtent pas de se prétendre croyants alors qu’en réalité ils ne le sont pas.
Des êtres qui mettent des masques pour entretenir la médisance, la diffamation, l’insulte, les insanités, la confusion, la tricherie, le mensonge, le faux, la manipulation, la trahison et autres, y compris vis-à-vis de leurs parents.
Des êtres disposés au pire pour que ne soit pas nommé ce qu’ils veulent taire, camoufler, cacher, effacer, supprimer, faire disparaître, éliminer.
Des êtres qui sont disposés à tout pour que ne soit pas connue leur nature de falsificateurs, de voleurs, d’usurpateurs, d’imposteurs, de traîtres, de pervers, de malsains, de mauvais au cœur gravement atteint d’orgueil.
Des êtres qui répandent des amalgames, cherchent à tromper tout le monde et finissent par chercher à tromper même Allaah.
Des êtres qui ne pensent pas au repentir (attawba).
Des faux-jetons dont nous parle Alqoraane (Le Coran).
Ce sont les hypocrites (almounaafiqoune).
Même au milieu des Prophètes et des Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ils n’ont pas changé.
Dans l’au-delà, leur place est au plus bas degré de l’Enfer.
« Inna lmounaafiqiine fi addrk al-a-sfal mine annar » (le “r” roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 145 (verset 145).
[4] Sahih Alboukhaari (l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyrouth), Loubnaane (Liban), Éditions Daar Alqalame, 1407 (1987).
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vendredi 22 octobre 2010

À TOI JE ME PLAINS

Les croyants et les croyantes[1] font de leur mieux pour Adorer Allah, comme Allah le demande.[2]
Ils commettent des erreurs, mais se repentent et agissent pour se réformer et devenir meilleurs.
Ils ont à affronter de multiples épreuves, à faire face à l’incompréhension et au rejet, y compris de la part de membres de leur famille.[3]
Ils doivent Résister, même dans ce qui paraît « anodin », aux tentations d’achchaytane.[4]
Le Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix ─ comme tous les autres Prophètes et Messagers sur eux la bénédiction et la paix ─ a transmis le Message[5] d’Allah.
Attaqué, insulté, dénigré, injurié, accusé de mensonge, calomnié, maltraité, humilié, marginalisé, persécuté, menacé, pourchassé, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix a lutté sans cesse pour accomplir sa Mission.
Peu de temps après la fin d’un terrible blocus auquel il a été soumis avec des croyants et des croyantes, s’est achevée l’existence ici-bas de Khadija,[6] l’épouse qui le couvrait de son amour sans faille, qui lui était d’un soutien de tous les instants, qui n’a jamais cessé de lutter à ses côtés et qui a partagé les dures épreuves avec lui.[7]
Surmontant sa peine et sa douleur, le Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, s’est rendu à Attaif[8], à l’Est de Makka,[9] afin de continuer à rappeler le fondement du Message d’Allah,[10] l’Unicité[11] qui consiste à Adorer Allah et à ne rien Lui associer.[12]
Il a fait face, encore une fois, aux attaques, aux insanités, aux agressions, à la violence.
Blessé et saignant, il s’est réfugié dans un verger pour échapper au lynchage et s’est adressé à Allah, dans cette émouvante plainte :
« Ô Allah, à Toi je me plains[13] de ma faiblesse, de mon peu d’astuce[14]et de ma dure condition auprès des gens.[15]
Ô le plus Miséricordieux des Miséricordieux, à qui me laisses-tu ?
À un ennemi qui m’attaque ? Ou à quelqu’un[16] à qui Tu auras donné un pouvoir sur moi ?
Si Tu n’es pas en colère contre moi, je ne me fais pas de souci.
Ta Clémence Généreuse est Grande pour moi.[17]
Je me réfugie dans la Lumière de Ta Glorieuse Face[18]qui a illuminé les cieux et la terre, qui a éclairé les ténèbres et par laquelle sont ajustées les choses d’ici-bas et de l’au-delà, afin que Tu ne sois pas fâché contre moi ou que Tu ne descendes pas sur moi Ta Colère.
Il T’appartient de blâmer tant que Tu n’es pas satisfait.
Il n’y a de puissance ni de force qu’en Toi. »[19]



BOUAZZA

[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[3] Qui ont du mal par exemple à être au clair avec le fait que les croyants et les croyantes commandent le convenable et proscrivent le blâmable.
[4] Achchaytaane, satan, iblis.
[5] Alqoraane (Le Coran) est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
[6] Khadiija qu’Allaah la bénisse.
[7] Des Envoyés d’Allaah ont été trahis y compris par leurs épouses.
[8] Attaa-i-f.
[9] La Mecque.
[10] Le même fondement depuis Aadame (Adam), bénédiction et paix sur lui.
[11] Attawhiid.
[12] Achchirk (l’associationnisme) consiste à accorder des attributs divins à quiconque autre qu’Allaah.
[13] Allahoumma ilayka achkou.
[14] Quillate hiilatii.
[15] Hawaanii ‘alaa annaas.
[16] Quariib.
[17] ‘Aafiyatake awsa’a lii.
[18] Nour Wajhike Alkarime.
[19] Hadite (hadith) rapporté par Attabaraani (le « r » roulé), d’après ‘Abd Allaah Ibn Ja’far (le « r » roulé) qu’Allaah les bénisse.
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jeudi 21 octobre 2010

EN UN JOUR


« Les Anges[1] et l’Esprit[2] montent vers Lui[3] en un jour dont la durée est de cinquante mille ans ».[4]

[1] Almalaa-i-ka, sur eux la paix.
[2] Arrouh (le « r » roulé).
L’Ange Jibriil sur lui la paix.
[3] Vers Allaah.
[4] Alqoraane (Le Coran), sourate 70 (chapitre 70), Alm’aarij (le « r » roulé), Les Voies Ascensionnelles, aayate 4 (verset 4).
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mercredi 20 octobre 2010

PROTECTION


Mon père se doutait-il de quelque chose ?
D’habitude, à l’aéroport, il était toujours présent aux formalités de départ et d’arrivée.
Il se chargeait des « contacts utiles » pour me simplifier les « choses ».
Au départ, il restait jusqu’au décollage de l’avion.
À l’arrivée, il était en avance à l’aéroport.
Je n’avais donc pas compris pourquoi, prétextant une urgence, il m’avait déposé pour repartir aussitôt.
Aujourd’hui j’y pense.
Presque quarante ans après.
C’est un épisode qui m’était sorti de la tête.
J’étais encore étudiant et je retournais en France après un séjour au Maroc dans les années soixante dix.
Ayant effectué les formalités, je m’étais installé dans la salle d’embarquement.
Très vite, j’avais senti un regard insistant sur moi.
Je l’avais fixé.
Un type en « civil ».
Une gueule de flic d’un pays où le système ne connaît pas la notion d’être humain.[1]
Il s’est approché et m’a ordonné de le suivre.
J’ai été immédiatement soumis à une fouille assez poussée.
À l’époque, avec mon aplomb d’étudiant, je n’étais pas facilement impressionnable.
Je n’étais donc pas inquiet.
En France, je militais contre l’occupation impérialo-sioniste de la Palestine.[2]
Je savais, je sais toujours, que le système en place considère cela comme une atteinte à la « sûreté de l’État ».[3]
Pour beaucoup moins, des personnes par milliers avaient été enlevées, torturées, incarcérées dans des lieux de l’horreur, soumises aux pires atrocités et souvent exterminées.[4]
Le flic avait-il comme consigne de me faire peur seulement ?
Il s’est éloigné, mais ne me quittait pas du regard.
Je n’ai pas été empêché d’embarquer.
Mon père était-il informé de quelque chose lorsqu’il avait décidé de me déposer et de repartir immédiatement ? [5]
Ce que je sais, c’est que j’ai bénéficié de la Protection d’Allah et que je continue d’en bénéficier.[6]


BOUAZZA


[1] À l’époque, je n’étais pas outillé pour écrire de cette façon.
[2] Filistiine, Falastiine.
Les massacres impérialo-sionistes continuent et la Résistance aussi.
[3] En France, la police est rôdée aux pratiques du B.A.I. (Bureau des Affaires Indigènes) à l’idéologie calquée sur le modèle yankee du Bureau des Affaires Indiennes.
L’appellation du B.A.I. est autre, mais c’est du contenu dont il est question.
[4] Ce que j’ai appris avec le temps et ce que je continue d’apprendre sur ce système des ténèbres, dépasse tout ce qui peut être imaginé.
J’ai appris aussi que des personnes ayant survécu aux tortures, aux horreurs des bagnes et autres, sont devenues des défenseurs et des serviteurs de ce système !
[5] Une fois, en faisant semblant de plaisanter, il m’avait dit de manière un peu ambiguë que des « services » s’intéressaient à mon « dossier », et sans me laisser le temps de réagir, il avait changé complètement de sujet, comme il avait l’habitude de le faire.
Je pense qu’en sa qualité de « magistrat du parquet », il a dû recourir à son « savoir-faire » pour éloigner les « ennuis » que mon comportement pouvait entraîner.
Un ex-beau frère, à l’époque assez actif dans les rouages policiers, s’y employait également.
Mon frère aîné, dans les mêmes rouages, ne s’en préoccupait pas.
Après mon acceptation comme avocat stagiaire au barreau de Rabat (Rbaate) dont Khémisset (Lkhmiçaate) dépend encore, j’ai été invité un jour à dîner chez un avocat que j’ai connu lorsqu’il était enseignant.
Il a insisté auprès des autres invités sur ma qualité de « militant disposé à se sacrifier pour la Palestine ».
Comment a-t-il pu me présenter ainsi ? Pourquoi ?
À peine un peu plus d’un an après cet épisode, j’ai quitté le Maroc (Lmghrib) avec mon épouse et nos deux enfants pour nous installer en France où nous sommes toujours, sous la Protection d’Allaah.
Se reporter à mon texte intitulé « Évasion »
[6] Voir :
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mardi 19 octobre 2010

QUALITÉS


« Et tu es d’une moralité immense ».[1]

[1] Wa innak la’alaa khoulouk ‘adiime.
Alqoraane (Le Coran), sourate 68, (chapitre 68), Alqalame, aayate 4 (verset 4).
Dans une note en bas de page, Kachriid précise que « ce verset vient louer les qualités morales du Messager, bénédiction et salut d’Allaah sur lui.
Il était en effet unanimement connu pour son honnêteté, sa loyauté, son courage, sa générosité et sa modestie sans bornes.
Un jour, un étranger se présenta à lui et fut pris à sa vue d’un grand tremblement et d’une grande peur.
Mohammad sur lui la bénédiction et la paix lui dit en souriant : « Calme-toi, mon ami, je ne suis ni un roi ni un tyran. Je ne suis que le fils d’une femme Qoraichite de la Mecque qui mangeait de la viande salée ».
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 758.
[1] Voir :
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lundi 18 octobre 2010

CRAINDRE L’ENFER

« Ô vous qui croyez ![1] Préservez vos personnes et vos familles d’un feu ayant pour combustible les gens[2] et les pierres,[3] surveillé par des Anges rudes[4] et sévères,[5] ne désobéissant pas à ce que Allah leur ordonne et faisant ce qui leur est ordonné ».[6]
[1] Yaa ayyouhaa alladiine aamanou (ô vous qui avez cru) !
[2] Annaass.
[3] Alhijaara (le « r » roulé).
[4] Ghilaad.
[5] Chidaad.
[6] Alqoraane (Le Coran), sourate 66 (chapitre 66), L’Interdiction, Attahriim (le « r » roulé), aayate 6 (verset 6).
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dimanche 17 octobre 2010

ET RAPPELLE CAR LE PAPPEL SERT LES CROYANTS

Le ciel infini est bleu. Ses reflets dans le fleuve sont curieux. L'eau devient rouge sang, et porte des hommes, des femmes, des enfants. Soudain, une clameur :

ALLAH AKBAR
ALLAH EST PLUS GRAND

Un peu partout, dans Paris et sa région une foule marche.
Pour soutenir la résistance des Indigènes contre le colonialisme français.
Des immigrés.
D'habitude, ils passent inaperçus.
Ils quittent rarement leurs réserves et les lieux où ils triment.
Et les voilà subitement en masse.
Comment est-ce possible ?
Comment osent-ils devenir visibles ?
- Moi, monsieur, j'ai toujours su, oui toujours su, que Charles Martel arrêta les musulmans à Poitiers et les chassa hors de France.
- Et ça c'est quoi en plein Paris au jour d'aujourd'hui ?
- Ils furent même chassés d'Espagne et d'autres contrées d'Europe et d'ailleurs par nos forces, oui monsieur. On n’a pas voulu de l’Islam, nous, monsieur.
- Mais ça, c'est quoi ?
- Puis écrasés partout et je ne te parle pas des croisades. Nous avons fait un travail magnifique, du travail à plein temps, monsieur. A plein temps. Oui monsieur.
- Meeerde. Et ces bicots, ils viennent d'où alors ?
- …
Ils marchent.
Des hommes, des femmes, des enfants.
Depuis combien de temps ? Quelle distance ont-ils parcouru ?
Pour eux, le temps ne compte pas et ils ne mesurent pas l'espace.
Un immense souffle est en eux.
Le but est dans leur coeur et rien de ce qui est éphémère ne les atteint.
Ce qui doit être sera.
Ils s'approchent de la Seine au rythme de battements tels ceux du coeur de la mère que tout enfant béni garde en lui.
Une ambiance pleine d’espoir.
On aurait dit l'aurore de la vie.
Un peu partout, des rangs noirs formés par des forces dites de l'ordre.
Par moments, de lourds nuages voilent la clarté du jour.
Mais pour ces êtres qui marchent, le ciel est d'un magnifique éclat et la Seine est radieuse….

De l’eau Nous avons fait toute chose vivante.

Mohammad sourit à sa mère qui lui caresse les cheveux, et serre fort la main de son père.
Dans un bistrot du quartier Latin, affalés au comptoir, devant un énième verre de vin rouge, deux semblants d'êtres humains continuent de vociférer :
- A plein temps. Oui monsieur.
- Mais qu'est-ce qu'on attend pour écraser cette merde ? Mort aux rats.
Les rangs noirs explosent, des véhicules ternes vrombissent. L'arsenal du maintien de l'ordre se répand en un déversement de haine. Les marcheurs sont encerclés par ce flot. Dans Paris et sa région, plus de douze mille arrestations.
Des camps de détention et de torture.
Des blessés.
Des tués.
Des corps d'hommes, de femmes et d'enfants jetés dans la Seine.
Des moyens dits d'information ont informé :
Des semeurs de désordre, terroristes musulmans, fanatiques, antisémites, ont été mis hors d’état de nuire…
La liberté... taratata...
L’égalité... taratata...
La fraternité... taratata…

ALLAH AKBAR
ALLAH EST PLUS GRAND

Le ciel infini est d'un bleu de mois de mai. La Seine coule.
Depuis des années, Mohammad y vient assez régulièrement.
Il s'arrête, fixe le fleuve et sourit à ses parents jetés dans la Seine le 17 octobre 1961.[1]



[1] Se reporter à mon texte intitulé», « Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc », 1992, p. 78,79 et 80.
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CONFUSIONS (SUITE)


Beaucoup de personnes issues du processus migratoire, originaires de pays dits « musulmans » tiennent à garder certaines traditions en continuant d’alimenter et d’entretenir la confusion avec l’Islam.[1]
Cela est flagrant dans la célébration du mariage par exemple :
« Du vacarme devant une mairie.[2]
Un couple originaire du Maroc de « l’indépendance dans l’interdépendance ».
Le pays froid où le soleil est chaud, comme disait l’autre[3].
Attroupement.
Des tambourins[4].
Des types en tuniques de là-bas et babouches, alimentent un tapage exotique[5].
Des artistes indigènes[6].
Des femmes répandent des « you-you »[7] stridents en se trémoussant et en se tortillant.
Toute la smala[8], une foule bigarrée, utilise des téléphones portables afin de prendre des photos et filmer des scènes à montrer aux habitants du douar[9].
Sur le trottoir, une limousine de location pour se faire remarquer et signifier la « réussite ».[10]
Le soir, dans une des « salles de location qui ont fleuri comme des champignons », le vacarme continue, jusqu’à l’aube.
Un « orchestre », dont la puissance sonore ne peut être vaincue même avec des « boules quiès », répand ces décibels comme des appâts qui ne tardent pas à attirer des femmes avec des tenues « comme là-bas » qui, petit à petit, se lancent dans d’interminables danses.
En attendant le dîner,[11] l’épouse change plusieurs fois de tenue pour être exposée auprès de l’époux[12] afin que les invités puissent « admirer » et le spectacle donne lieu à des séances photos très prisées.
Après le dîner,[13] dont les restes peuvent nourrir le douar pendant au moins une semaine, l’époux est porté sur une sorte de « table » l’épouse sur ce qui fait penser à un « palanquin » et s’ensuit un vacarme encore plus assourdissant et une danse plus endiablée.
Les invités « digèrent » et attendent le gâteau avec les autres démonstrations qui l’accompagnent.
L’Islam ?
Il n’y est pas.
Les croyants et les croyantes[14] font de leur mieux pour s’éloigner de ses pratiques et s’attacher à ce que des parents éduqués par le Message d’Allah transmettent, à savoir que l’épouse est une parure pour l’époux, qu’il est une parure pour elle et que le Créateur les couvre de Sa Miséricorde.
Qu’Allah nous éclaire et nous guide.[15]



BOUAZZA

[1] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[2] La mairie en France est le lieu administratif où le couple est tenu de se présenter, afin qu’un élu de la commune le déclare marié.
[3] Lyautey, représentant de l’État colonialiste français au Maroc.
[4] Bnadr, singulier, bendir (« r » roulé). Instrument de musique fait d’une roue de bois (ou de plastique) et de peau d’animal (ou artificielle) tendue.
[5] Mot qui a eu ses moments de gloire au bon vieux temps de l’empire colonialiste français.
[6] Vocable désignant les populations colonisées. Appelées aussi autochtones.
[7] Zgharites, cris manifestant une participation bruyante à un événement considéré comme important.
[8] Terme intégré au français pour désigner, avec le mépris colonialiste, une famille arabe, forcément nombreuse et donc lourde et envahissante.
[9] Avec le « r » roulé.
Population d’un village au Maroc.
[10] Se reporter à mes textes intitulés « Retour » et « Confusions ».
Cela me vaut des inimitiés, surtout au sein de la famille, mais ne m’empêche pas de ne pas cautionner des traditions de ce genre que je fuis.
Alhamdou lillaah (la Louange est à Allaah).
[11] L’attente peur durer de 19 heures à minuit par exemple.
Parfois plus.
[12] Sur une sorte de « trône » double, de mauvais goût.
[13] Où pour chaque plat, les serviteurs sont tenus de procéder à un défilé devant les caméscopes qui doivent, pour la postérité, immortaliser l’événement et « témoigner » qu’il fallait beaucoup d’argent pour financer la « fête ».
[14] Almouminiine wa almouminaate.
[15] Voir :
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QUI EST MIEUX GUIDÉ ?

Qui est donc mieux guidé, celui qui marche face contre terre[1] ou celui qui marche redressé sur un chemin droit ?[2]

[1] Yamchii moukibbe ‘alaa wajhih.
[2] Yamchii ‘alaa siraate moustaqiime.
Alqoraane (Le Coran), sourate 67 (chapitre 67), Almoulk, La Royauté, aayate 22 (verset 22).
Kachriid précise en note de bas de page que « cette parabole symbolise ceux qui sont obsédés par une idée fixe et qui n’ont d’autre pensée que pour leur ambition terre à terre. Ils ne regardent qu’au dessous de leurs pieds et ne voient pas les obstacles qui se dressent sur leur chemin.
C’est ainsi qu’ils s’y écrasent la face.
Ceux au contraire, qui marchent la tête haute sur une voie bien droite, ont la possibilité de voir sous plusieurs angles et évitent ainsi tous les obstacles pour arriver à bonne destination.
Les premiers limitent le monde à ce qui est sous leurs pieds tandis que les autres embrassent de leurs regards l’immensité de l’Univers et ses ressources infinies ». (P. 756).
Toujours en note de bas de page, concernant un verset avant celui-ci, il souligne qu’Allaah « nous indique de façon claire et nette les deux moyens d’entrer au Paradis et de découvrir la Vérité : entendre et raisonner.
On doit prêter l’oreille sans préjugés et sans mauvaise volonté aux Livres authentiques d’Allaah et notre raison nous permet d’en découvrir le bien-fondé si elle n’est pas obscurcie par notre matérialisme et notre orgueil et si elle sait lire en même temps dans le grand livre de la nature.
Mais l’orgueil et le sectarisme aveuglent les yeux de la plupart […] Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ». (P. 755).
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
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